Cyndie Baron

Il y a des gens avec qui on peut parlementer et leur faire changer d’idée sur un sujet, d’autres resteront têtus, même si toutes les argumentations du monde leur prouvaient le contraire.

Nous avons toutes les qualités et tous les défauts en nous… Simplement, chacune de ces qualités et chacun de ces défauts ne possèdent la même force d’un individu à l’autre.

Quand on souhaite ardemment une chose qui ne vient pas, il faut lâcher prise. C’est quand on ne la cherche plus qu’elle arrive.

Parfois le cœur des hommes change d’allégeance lorsqu’un appât de gain et de prestige se profile devant lui…

Martelin acceptait toujours les compliments avec le regard au sol et les joues roses. Pourquoi son cœur souffrait-il à chaque fois et pour les rares fois que l’on disait du bien sur son compte ? Il était plus habitué aux sarcasmes, au mépris, au dédain. Les insultes et les regards insistants sur son passage lui faisaient toujours mal, mais pas plus qu’une égratignure alors que les compliments les plus sincères lui torturait l’intérieur. Par contre, il démontrait rarement que ça le touchait. Que diraient les autres s’il s’exposait ainsi en public ? La honte, oui ! On se moquerait davantage de lui…

Mais, c’est la jeunesse qui se veut invincible et confiante. Les adolescents espèrent, croient faire mieux que leurs vieux. Ce n’est pas nécessairement faux, mais pas en fonçant la tête première sans tâter le terrain.

Il y a des vérités qui font mal si elles ne sont pas dites de la bonne façon.

Il se souvint toujours de la fois où il lui avait demandé pourquoi elle était si gentille avec lui et qu’elle lui avait rétorqué : « pourquoi devrait-on être méchant avec toi ? » Ca lui avait causé un certain choc. C’était comme s’il n’était pas obligé de subir toutes ces moqueries, ces humiliations, ces insultes. Qu’il était quelqu’un de normal et les gens normaux avaient droit dans leur vie à un équilibre entre amis et ennemis, railleries et louanges.

Brille, brille, petite étoile.
Je me demande où est ton voile.
Là-haut, du plus haut des cieux,
Protège-nous, même quand il pleut.
(............)
Laisse-nous admirer ta lumière,
(.........)
Que ce soit sur mer ou sur terre
Eclaire-nous de ta sagesse,
Ne nous laisse pas dans notre détresse.
(...........)

Jusqu’à ce que revienne le soleil,
Reste avec nous la belle.
Brille, brille, petite étoile.
Je me demande où est ton voile

-Quand on perd drastiquement un être cher, tout le monde qui l’aimait profondément se ressent coupable des événements, à un niveau ou à un autre. L’un qui aurait dû l’accompagner, l’autre qui aurait dû le retenir. L’un qui n’aurait pas dû insister pour son départ, l’autre qui n’aurait pas dû se cacher. L’un qui n’aurait pas dû l’ignorer, l’autre qui aurait dû mourir à sa place. On appelle ça la culpabilité du survivant.