Des points noirs bourdonnent autour de la « racine » gigantesque, hors toute proportion, et semblent lui assurer sa cohésion. Ce qui la constitue glacerait d’effroi jusqu’au plus courageux des hommes, mais Scott Summers ne se défile pas et continue d’avancer. Plus près, il comprend que ces points forment une infinité de corps, de membres, d’échos, des visages aussi, comme des cimetières immenses, à nu, qui prendraient subitement vie — mais une vie mortifère, amputée, putride, traîtresse, malsaine, misérable. Cette « chose », cette « racine », agglutine l’âme de tous les damnés.