- Tu sais à quoi on mesure la richesse ? demande Apollinaire. Aux saisons. L été, les aristos vont faire trempette dans les eaux bleues, les bourgeois dorment à l ombre, les pauvres soupirent au soleil.
- Mais tu es riche, toi. Non ? Il n y a que les riches pour coiffer aussi bien les phrases et les idées. C est ça, les poète riches : vous shampouinez vos points de vue, vous mettez une raie au milieu des mots, vous sentez bon la grammaire...