Au commencement était le Verbe. Puis arriva le traitement de texte, et leur foutu processeur de pensée. La mort de la littérature s'ensuivit. Ainsi va la vie.
Francis Bacon a déclaré un jour : "De la mauvaise et inadéquate formation des mots découle une délicieuse obstruction de l'esprit." Nous avons tous eu nos moments de délicieuse obstruction, n'est-ce pas ? Et moi un peu plus que les autres. L'un des plus grands écrivains du XXè siècle, aujourd’hui oublié - l'écrivain, pas le siècle -, a eu un jour ce bon mot : "J'adore le métier d'écrire. C'est l'encre et le papier que je ne peux pas voir." Vous saisissez ? Eh bien, amigos et amiguette, j'adore le métier de poète. Ce sont ces putains de mots que je ne peux pas supporter.
Par où commencer ?
Par Hypérion, peut-être ?