Parler sans tabou semblait l’apaiser un peu. Ses pleurs s’adoucirent : « J’ai besoin qu’on me tende la main. J’ai besoin que la lumière disperse les ténèbres de l’eau pour me faire voir que la surface n’est pas loin. J’ai besoin d’entendre une voix me dire que l’air qui me manque tant est juste là, au creux de cette main tendue vers moi. Mais personne n’est penché au-dessus de l’eau. Je suis toute seule. Et je me noie… »