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Critiques de Dani Collins (2)
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Une union sulfureuse

Les Sauveterre sont une famille riche et célèbre, formée de deux paires de jumeaux propriétaires d'une multinationale (dont on ne sait pas trop quel est le secteur d'activité...), que l'un des garçons gère depuis qu'il est en âge de le faire. Les filles ont fondé leur propre maison de mode. Et le frère restant ? Il a choisi d'être pilote de course, ce qui ne le place que d'autant plus sous le feu des projecteurs ! Pour lui, c'est tant mieux : tant que les médias se focalisent sur sa personne, ses proches sont épargnés... Autant dire qu'une attachée de presse pour filtrer tout ce qui se dit sur eux n'est pas un luxe ! L'employée en question, c'est Isidora, une amie d'enfance du quatuor... et éperdument fan de Ramon depuis son plus jeune âge. du moins jusqu'à ce qu'un évènement l'ait dégoûtée de lui.



Pas de coup de foudre imprévu ici donc, le duo principal se connaît depuis toujours, c'est d'ailleurs leur problème principal. Entre attirance et dégoût, attirance et raison, chacun garde l'autre à distance autant que possible, quitte à en devenir blessant. le titre ne mentait pas, leur relation est effectivement sulfureuse... mais pas dans le sens où l'on pouvait s'y attendre : c'est tout juste s'ils ne se jettent pas des noms d'oiseaux à la figure !



Vous l'aurez compris, cette romance sera du genre « réparation de pots cassés ». de ce coté-là, la nouvelle ne réserve aucune surprise. On pourrait penser qu'en 150 pages le revirement de situation serait progressif, mais en fait non. La tension du début s'étale presque jusqu'à la moitié du livre, avant de laisser d'un seul coup la place à l'écoute et au désir physique, puis à la tentative de compréhension et enfin à l'acceptation. Bref, si ça s'améliore grandement sur la fin, le début n'est pas très crédible, les échanges houleux sonnent souvent faux, d'autant que la narration est ponctuée des digressions de chacun en plein milieu.



Là où l'histoire tire son épingle du jeu en revanche, ce sont les a-côté. Si, au tout début, on nous balance beaucoup de noms et qu'on est un peu perdus avec cette famille, on comprend rapidement qu'ils ne sont pas mentionnés juste pour faire acheter les livres qui leur sont consacrés. A tel point que Trella, l'une des soeurs de Ramon, occupe parfois plus le devant de la scène que le duo principal ! Il faut dire que la jeune femme n'a pas eu une existence facile et en fait toujours les frais aujourd'hui. Et quand les parents d'Isidora en rajoutent à leur tour une louche, rien ne va plus ! Bref, on se retrouve totalement immergés dans leurs histoires de famille, avec tous les imprévus qui vont avec. le récit en devient très vivant et, double effet kiss-cool, la romance ne s'en trouve que plus naturelle dans ces moments-là. Ce sont véritablement les coups durs qui permettront à Isidora et Ramon de mettre leurs différends de côté pour se soutenir à la place.



Un autre aspect très présent dans l'histoire, c'est le côté jet-set avec tous les aléas qui vont avec. Fans en colère, gardes du corps, fouille des bâtiments où logent les protagonistes et paparazzis sont évoqués si régulièrement que l'on ressent à tout instant le poids d'une vie difficile à maintenir privée. C'est même ce qui constitue véritablement le décor de l'histoire, les lieux visités par Isidora et Ramon n'étant eux décrits qu'en quelques lignes. A côté de ça, le thème des courses automobiles est beaucoup plus discret, bien que lui aussi mentionné suffisamment souvent pour l'on se souvienne de la place qu'il occupe dans la vie des personnages. Compte tenu du fait que Ramon décide d'abandonner sa carrière dès la page 5, Dani Collins n'aurait tout simplement pas pu le développer davantage.



Bilan, si au niveau de la romance ce n'est pas tout à fait ça, le reste de l'histoire s'avère plus réussi et l'on s'attache à certains des autres Sauveterre sans même s'en rendre compte. Par contre, la conclusion aurait pu allègrement se passer de l'épilogue, qui n'apporte absolument rien à l'histoire en plus de tuer le romantisme qui s'était enfin instauré avec le bon vieux coup du  ! Dommage, on est passés à deux doigts de la fin parfaite.

Ceci dit, « Une union sulfureuse » reste plutôt sympathique à lire dans l'ensemble... mais sans pour autant avoir quoi que ce soit de marquant.
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La vengeance de Dante Gallo

En règle générale, je ne suis pas fan des romances contemporaines avec de riches hommes d'affaires. Il faut vraiment qu'il y ait autre chose pour déclencher l'intérêt, comme, ici, le cadre canadien. En tout cas, La vengeance de Dante Gallo s'éloigne rapidement un peu des autres romances de la collection Azur, et c'est tant mieux !



Si les premières pages font craindre le pire avec le fameux coup de foudre réciproque instantané, les choses se corsent immédiatement. Si Dante et Cami ne se sont jamais rencontrés, ils ne sont pas inconnus l'un à l'autre pour autant, une vieille affaire d'espionnage industriel impliquant le père de Cami ayant bouleversé leurs deux vies à jamais. Et ils ne vont pas tarder à découvrir que l'histoire n'est pas finie, ni loin d'être aussi simple que chacun le pensait : Cami croyait rembourser Dante en lui versant presque tout son argent, mais lui prétend n'en avoir jamais vu la couleur...



Autant dire que Dante se méfie de Cami comme de la peste, incapable de déterminer si elle lui dit la vérité ou ne cherche qu'à le rouler dans la farine comme son père avant elle. Cami, de son côté, aimerait faire entendre raison à cet homme têtu à cause duquel elle a tout perdu et peine désormais à joindre les deux bouts. Bref, céder à leur attirance n'est pas la meilleure chose à faire et leur relation ne progresse donc pas de façon précipitée ainsi qu'on pouvait le craindre.



Si la romance est bien présente, loin de n'être qu'un simple prétexte pour les réunir, le mystère entourant les versements occupe une bonne moitié du récit, le ponctuant régulièrement de mini-rebondissements. On n'est pas non plus dans un romantic suspense, et il est également assez facile de deviner le fin mot de l'histoire... néanmoins, Dani Collins ménage plutôt bien son effet, les révélations tombant progressivement, maintenant l'affaire sur le devant de la scène... et empêchant Cami et Dante de penser à autre chose.

L'atmosphère houleuse n'apparaît donc jamais artificielle, le passé et ses conséquences sur le présent planant au dessus du récit comme une épée de Damoclès.



Globalement, l'autrice a plutôt bien maîtrisé le rythme de son récit. Conséquence inévitable dans un nombre de pages si restreint : la quasi-absence de personnages secondaires. Mais bon, ce n'est pas si grave, Bernadetta suffisant à elle seule à ajouter un peu de peps à l'histoire. Alors certes, on pourra toujours râler sur la fin un peu étrange, développée sur certains points tout en en précipitant d'autres, mais dans l'ensemble, La vengeance de Dante Gallo parvient à éviter de trop tomber dans le cliché et surtout, se lit avec plaisir.
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