Toute sa personne fleurait une eau de toilette – tantôt chypre, tantôt fougère – et la lessive. Sur ses genoux dormait un vêtement mal visible. Je ne voyais que l’aiguille qui plongeait et ressurgissait d’un puits d’étoffes et le fil qui tremblait, s’entortillait, se contorsionnait, se rebellait. Elle cousait, aurait-on dit, pour l’éternité. Ou brodait-elle, car parfois le fil était de coton perlé rose, vert ou jaune. Elle ne tricotait jamais.