Daniel Bernard

Un soir de 1957 à New-York faire la rencontre de Louise Brooks, une actrice qui a connu ses heures de gloire au temps du cinéma muet dans les années 30.



La star du mythique film muet Loulou, en 1929, se souvient de ses années de gloire, de sa liberté, de sa légèreté, de ses amours et de sa vie.



Y retrouver l'Amérique, mais surtout le Berlin d'avant guerre, et se laisser porter autant par les mots que par sa propre imagination de lecteur.

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[Prix du polar romand 2023]. Le jour où Natsumi devient la première femme conductrice de Shinkansen, elle disparaît volontairement, elle s’évapore selon la terminologie japonaise. L’enquêteur auquel son ami s’adresse est vite obsédé par cette affaire. Un roman d’atmosphère, une quête lente et sensitive plus qu’un roman policier mais qui, à force de vouloir s’imprégner des codes du roman japonais, perd en force narrative et ne fait qu’en imiter le charme sans véritablement le renouveler.

Me voilà dans une bien mauvaise posture : vous donner mon ressenti quand à un roman dont l'auteur m'est sympathique, dont le scénario m'a plu mais que je ne trouve pas abouti, raison pour laquelle je suis très fâchée contre la maison d'édition qui pour moi n'a pas fait son job ! Je ne veux en aucun cas blesser l'auteur, mais je pense que les étapes de corrections et de relectures n'ont pas été faites sérieusement par l'éditeur. J'ai eu le sentiment de lire un manuscrit, voir un exemplaire non corrigé, mais en aucun cas un roman, acheté qui plus est suite à la remise du prix du polar romand contre qui je suis également en colère car à mon sens, il discrédite la littérature 🇨 et ses auteurs qui ont déjà du mal à se faire connaître.





L'auteur connait bien le Japon et y situe son roman. Commençant chaque chapitre par un haïku, il donne une teinte de littérature japonaise à sa plume, essayant d'y distiller poésie et contemplation.

Alors qu'elle vient de passer son examen pour être la première femme au Japon conductrice de train à grande vitesse, Natsumi disparaît. Le roman va raconter, selon les points de vue de différents personnages, dont son amoureux et le flic chargé de l'enquête, les évènements qui l'ont amenée à s'évaporer.





Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé le fond, la plume est plutôt jolie, mais la forme m'a complètement empêchée d'apprécier ma lecture. Répétitions à gogo, fautes de syntaxe, incohérences sur la temporalité des faits, erreurs sur les personnages, coquilles diverses...

Le lecteur mérite un peu de respect et la maison d'édition n'est pas là uniquement pour mettre des sous mais bien pour retravailler le texte avec l'auteur !

J'aimerais bien comprendre ce qui a pu se passer avec ce livre...

Voyage haut en couleurs avec une star du film en noir et blanc.



Connaissez-vous le mythique film "Loulou" sorti en 1929 ? Loulou est une jeune femme qui ne s'encombre d'aucun préjugé et qui ne vit que pour l'amour et le plaisir. Le personnage de Loulou a inspiré par la suite celui de Nana Kleinfrankenheim, dans le film "Vivre sa vie" de Jean-Luc Godard, et celui d'Ingrid, dans le film "J'embrasse pas" d'André Téchiné... et même le parfum "Loulou" de Cacharel.

Mais qui est celle qui incarne Loulou à l'écran avec tant de sincérité ?

Partez à la rencontre de Louise Brooks, l'actrice des années folles.

Alors qu'Angela accompagne son mari à l'aéroport d'Idlewild de New York, un soir de 1957, elle fait la rencontre d'une femme brune : « Je ne me suis pas présentée. Je suis Louise Brooks ! » C'est l'actrice du muet, rendue célèbre 30 ans plus tôt pour son rôle dans Loulou. Louise, elle, raccompagnait Helmut a son avion. Il avait été 3e assistant sur le film de Wilhelm Pabst. Que s'était-il réellement passe entre eux à l'époque? A peine quelques verres de gin consommés, son passe ressurgit au fil de la conversation.

Un voyage dans le temps passionnant, documenté et vivant qui débute dans le monde du cinéma berlinois dans les années noires de l'avant-guerre. Un roman biographique audacieux dont le style exige toute votre attention. Le flot de mots où l'action et les dialogues s'unissent pour s'abandonner à votre interprétation. Les sens sont en éveil. Ne soyez pas étonné si l'odeur de la cigarette et de l'alcool envahissent votre espace de lecture. Louise Brooks se retrouve, une fois de plus, actrice, dirigée, cette fois-ci, par le texte et l'imagination du lecteur. Elle y partage ses fantômes, met en lumière sa part obscure, son coeur qu'elle prétend aride et qui a été tant poignardé, ses addictions... Le viol durant son enfance étouffé par sa mère... Louise est une précurseuse du mouvement #metoo. Elle a refusé, autant que l'époque lui permettait, la pression des frères Warner. Elle l'a payé cher. Caprice pour certains, le refus de se soumettre lui a couté sa carrière d'actrice. Plus tard, en 1955, l'actrice présenté par Henri Langlois à la cinémathèque renoue avec la célébrité en Europe.

Un portrait passionné et passionnant de femme...

Depuis petite, la jeune Natsumi caresse un rêve : devenir pilote de locomotive du Shinkansen, le fameux train rapide japonais. Mais le jour de sa certification, elle disparaît. C'est Tatsuya, son petit ami, qui vient déclarer la disparition, bouleversé et mort d'inquiétude. Akira, le chef de la police, recueille ses déclarations. le temps passe, Natsumi reste introuvable et ne donne aucun signe de vie, le flic décide alors de continuer ses propres recherches…



Explorant le sujet très original des disparitions volontaires, Daniel Bernard apporte un éclairage sur ce phénomène portant le nom de jōhatsu. Cette réalité est fréquente au Japon, les gens y ayant recours en général pour ne pas affronter la honte ou pour s'affranchir du carcan sociétal. A travers l'évocation du passé de la jeune femme, nous plongeons au cœur de la culture nipponne, très bien dépeinte dans sa pudeur, sa sagesse et ses ambivalences. le monde des trains – et notamment le Shinkansen – se trouve également être un sujet fort intéressant, nous faisant voyager au cœur du pays du Soleil-Levant et rendant ce roman très dépaysant.



Si l'auteur maîtrise le côté posé et contemplatif de la littérature japonaise, pour les non-initiés le récit pourrait sembler répétitif et tournant en rond. La chronologie des évènements est parfois difficile à cerner et apparaît comme décousue et torturée, à l'image de la personnalité de l'héroïne. Estampillé comme « enquête haletante » et « histoire palpitante » sur la quatrième de couverture par ses éditeurs, le rythme se veut au contraire calme, voire extrêmement lent.



Récemment récompensée par le prix du polar romand 2023, Une disparition s'apparente toutefois plus à un roman : l'investigation est trop peu présente pour que l'on puisse le qualifier de polar à proprement parler selon moi. Avoir un flic parmi les personnages centraux ne suffit pas à mon sens, et la maison d'édition l'a d'ailleurs catalogué comme roman. Enfin, quelques coquilles, incohérences et phrases bancales risquent de chagriner les plus pointilleux…



En résumé : un roman original et singulier qui plaira aux amateurs de littérature japonaise !


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Natsumi veut disparaître. Goût du danger ? Conflit familial ? Relation personnelle difficile ? Une envie liée à son futur métier de conductrice de Shinkansen ? Elle est la seule à vraiment connaître la vérité. Elle a simplement envie de disparaître. Comme son père avant elle et comme son grand-père avant lui. Une affaire de famille. A peine son diplôme obtenu, elle se fait oublier. Pas de trace, pas d’explication. Natsumi n’existe plus, tout simplement. Même si des disparitions comme celles-ci le Japon en connaît régulièrement, une enquête doit tout de même être engagée. Tatsuya, le compagnon de Natsumi se présente au commissariat et tente de convaincre l’inspecteur Akira Sano de sa bonne foi et d’ouvrir l’enquête. Après un court séjour en prison, Tatsuya est rapidement libéré et mis hors de cause et l’enquête peut enfin démarrer. Mais remonter la trace d’une personne qui ne veut pas être retrouvée n’est pas chose facile ! Akira va devoir procéder étape par étape et tenter de trouver les failles dans la couverture de la jeune femme. Construit comme un conte moderne, le lecteur est emmené dans la vie de Natsumi et dans l’enquête d’Akira pour la retrouver. Peu à peu, les raisons de la disparition apparaissent. Les années passent et la culpabilité du compagnon de la jeune fille se mue en haine et en quête de vérité. Il n’a pas oublié et veut des explications. Jusqu’où cela va-t-il aller ? Un suspense qui monte progressivement. Une enquête qui progresse pas à pas. Un inspecteur qui évolue dans sa recherche de vérité. Une véritable obsession pour sa disparue. Un conte très bien construit, une histoire maîtrisée jusqu’au bout. Vous vous demandez jusqu’où cela vous mènera ? Vous ne serez pas déçus !
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Quand Natsumi décide de disparaître, son petit ami Tatsuya s'empresse de se rendre au commissariat pour signaler cette disparition. Akira, chef de la police chargé de l'enquête, va immédiatement porter ses soupçons sur le petit ami... Mais très vite, le lecteur sait que Natsumi a orchestré sa disparition. L'auteur emmène alors les lecteurs dans le passé de ses trois protagonistes. Qui est vraiment Natsumi, cette passionnée de trains, qui passait justement sa certification de pilote le jour de sa disparition ? Et pourquoi prendre la tangente alors qu'elle était sur le point de réaliser ses rêves ?



L'idée de la disparition volontaire est originale et le contexte bien maîtrisé. L'écriture poétique, lente et contemplative, plaira aux amateurs de littérature japonaise mais surprendra les lecteurs de polars auxquels le livre semble destiné puisqu'il a récemment remporté le prix du polar romand 2023. Je m'interroge un peu sur "l'étiquette polar" attribuée à ce livre, l'enquête étant véritablement secondaire dans ce roman...



Enfin, une chronologie pas toujours évidente, des phrases parfois hasardeuses et quelques coquilles font que ma lecture n'a pas toujours été évidente.

Le romancier est récompensé pour son roman «Une disparition», subtile enquête au Pays du Soleil levant.
Lien : https://www.tdg.ch/daniel-be..

L’auteur, Daniel Bernard, est si imprégné de l’âme japonaise qu’on le croirait natif du pays du Soleil levant. L’enquête est plus poétique que policière, et pourtant l’histoire reste palpitante. Le facteur psychologique joue un grand rôle dans le développement de l’intrigue et le dénouement nous laisse pantois. La victime paie le prix fort alors que les autres protagonistes s’en sortent bien. Une foule de détails et de précisions (à la japonaise) allongent le récit au point que celui-ci est parfois lassant pour ceux qui n’entrent pas dans l’âme nippone. Inattendu et émouvant. MB

le Berry est une des dernières régions où le loup est resté présent au début du XXe. De la Brenne au Boischaut nous revivons cette longue cohabitation et cette longue rivalité entre l'homme et la mâle bête.