Le monde ouvrier a subi tant de coups. Mais il possède quelque chose que les patrons et les bourgeois ne comprendront jamais : la solidarité, la fraternité, la joie de lutter ensemble.
C'est un bien inestimable.
Une usine, me disait-il, c'est toujours beau, les sites industriels recèlent une grande photogénie. Mais est-ce qu'on montre pour autant le travail des hommes, les corps qui cassent, l'usure, la fatigue, la pénibilité, la répétition des gestes à la chaîne, les maladies musculosquelettiques, les burn-out ?