L’automne, elle reste assise seule, longtemps, dans le jardin de la grande maison, pour le momijigari : simplement regarder le rougissement des feuilles d’érable, de ginkgo, de platane. Attendre que l’une se détache dans le suspens du temps, voltige jusqu’à la surface de l’étang où la carpe Koï, parfois, vient faire des bulles, froisse un peu l’eau qui bientôt se déride, retourne à sa lisse tiédeur.