Lentement, la Révolution accomplissait son œuvre. Isolés dans leurs masures à cent cinquante ou deux cents lieues de Paris où se prenaient les décrets, les paysans du Gourg en étaient-ils conscients ? Peut-être pas. Ils attendaient impatiemment le démembrement des propriétés de l'Eglise, la vente des biens des émigrés, la distribution des terres, l'abolition définitive et sans rachat des droits seigneuriaux et, surtout, des jours meilleurs.