Mon père préférait l’emploi de terrassier à celui de mineur dont il conservait de mauvais souvenirs. Par chance, il retrouvait dans son équipe les deux Espagnols partis de Decazeville en même temps que nous. Un Catalan de Porta les avait rejoints. Ces hommes formaient un cercle uni et solidaire : ils parlaient la même langue et partageaient les mêmes dangers.