"La conclusion essentielle de ce livre est que le fascisme, fruit de la carence du socialisme, ne peut être efficacement combattu que par la révolution prolétarienne. Tout « antifascisme » qui la rejette n’est que vain et trompeur bavardage. (…) Les porte-parole des fronts populaires déclament contre le fascisme, mais sans prendre des mesures radicales en vue d’en extirper les racines matérielles. Ils se gardent (…) de toucher au capitalisme (….) et rejettent les classes moyennes vers le fascisme dont ils prétendaient les détourner. (…) L’antifascisme ne triomphera que s’il cesse de traîner à la remorque de la démocratie bourgeoise. (…) L’éradication du fascisme ne sera totale et définitive que le jour où nous présenterons à l’humanité (…) une démocratie authentique, totale, directe, associant les producteurs à l’administration des choses."