Daniel Hénard

Le premier "gros" roman lu par ma fille dans le cadre scolaire. Nous l'avons lu ensemble en réalité car sa dyslexie l'empêche de bien saisir le récit et de profiter de l'évasion que procure la lecture.



Ma fille, âgée de 10 ans, a beaucoup apprécié le récit. Pour ma part, je l'ai trouvé un peu trop ouvertement didactique. Les nombreuses informations historiques se font au détriment d'une intrigue qui peine à avancer et de personnages imparfaitement incarnés. La plume manque d'émotion et reste trop factuelle, mettant ainsi de la distance entre le lecteur et les personnages à qui l'on comprend vite qu'il n'arrivera rien de grave.



Mais le récit plonge le jeune lecteur dans cette guerre de résistance, lui apprend beaucoup de choses sur cette période, lui donnant ainsi le goût du livre historique. Et c'est déjà pas si mal !

J'ai bien aimé se livre car il y'a du suspense et beaucoup d'action

Voici ce que dit l'éditeur "Les Bons Caractères" qui ont publié ce livre :

La révolution de février 1848 et les débuts de la IIe République, l’insurrection ouvrière de juin 1848 et sa répression, le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte de décembre 1851, forment la toile de fond de ce roman historique.

Le fil conducteur, c’est la dure vie d’un ouvrier combatif de Clamecy, flotteur de bois qui, avec ses compagnons, charrie des millions de bûches des forêts du Morvan vers Paris.

Une partie d’entre eux n’acceptent pas leur situation d’exploités, soumise à l’arbitraire de la loi des compagnies.

L’instauration de la République, après le soulèvement populaire de février 1848 leur donnent beaucoup d’espoir. Dès lors, leur combat pour une vie meilleure rencontre certains succès. Ils ont certes des illusions, des déceptions, et ils se heurtent à la force des nantis, à la puissance de la répression. Mais leur lutte ouvre la porte aux idées d’un monde meilleur.

Une fresque probablement authentique de la vie des "ouvriers" ruraux de l'époque, juste après la répression de 1848, sous Napoléon III.

Un témoignage au travers le récit d'un honnête, pauvre et simple flotteur qui finit au bagne de Cayenne, avec ses camarades, pour avoir défendu ses droits face à une bourgeoisie aussi inflexible et austère que brutale.

Des dialogues bien transcrits dans un argot qui, pour être encore beaucoup plus rude qu'aujourd'hui, déclenche infailliblement le rire.

Un roman qui détend.

Comment ne pas aimer cette aventure de deux jeunes qui remuent ciel et terre pour aider leur grand-père menacé d'expropriation par le projet de construction d'un barrage...