Nous ne nous demandions plus comme jadis comment parler aux foules. Nous nous disions qu’il nous suffisait d’être présents et de raconter simplement ce que nous savions sans vouloir convaincre. L’évidence n’est jamais à démontrer ; on ne la communique pas. On la propose tout au plus et elle est reçue lorsque l’être se trouve au carrefour de sa vie. Elle ne s’adresse qu’à ceux qui ont compris qu’ils ont soif.