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Biographie :

Daniel Quendolo est docteur en médecine, diplômé d'homéopathie et apiculteur à ses heures. Son plaidoyer pour les abeilles est à la hauteur des menaces qui pèsent sur leur survie, qui est aussi la nôtre.

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
En rentrant chez lui l’Emile se demandait comment certains avaient pu avoir l’idée d’enfermer les abeilles dans de telles structures aussi rapprochées les unes des autres alors que la nature les avait toujours installées à des distances respectueuses pour qu’elles ne se concurrencent pas dans leur quête de nourriture et pour qu’elles évitent de se transmettre des maladies.
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les hommes ne font que passer sur cette terre. Avec le temps, les traces de leur passage s’estompent et ils finissent par disparaître de la mémoire commune. Il n’y a que la terre qui est éternelle. Elle seule est capable de se remodeler, de se réadapter pour permettre à la vie de se perpétrer.
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Depuis la guerre, il savait que tous les produits issus de la chimie étaient comme les gaz de combat. Il avait vu leurs méfaits sur tous les êtres vivants. Ils ne valaient rien ni pour la culture, ni pour les humains, ni pour les animaux. Si l’on continuait dans cette voie, on finirait par détruire la vie sur la Terre.
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Vivre dans le calme, loin des trépidations et des villes, loin des obligations horaires et des contraintes hiérarchiques était un bonheur qui n’avait pas de prix. Leur seule hiérarchie était la nature à travers les saisons et les variations météorologiques qui rythmaient leur vie.
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L’enfant le caressait (son chien) doucement lorsqu’il aperçut sa mère qui s’avançait vers lui avec un bol de lait fumant où trempaient des croûtons de pain. Il ne s’était pas levé assez tôt et il n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Ils s’assirent tous les deux sur une souche, le temps d’échanger leurs sentiments dans le plus grand silence. Ces choses-là, on ne les exprimait jamais ouvertement. Sa mère le prit dans ses bras et le serra très fort contre elle. L’enfant était ému, il n’était pas habitué à ce genre de manifestation de tendresse. Ses yeux s’emplirent de larmes de bonheur. Après lui avoir déposé un doux baiser sur son front, sa mère repartit vers la maison. Le travail de la ferme ne pouvait pas attendre.
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Cette liberté, il l’avait conquise. Elle avait un prix qu’il n’avait pas hésité à payer. Ne pas ressembler à tous ceux qui s’entassaient comme des moutons, qui se laissaient endormir par des politiques plus soumises aux marchés qu’aux intérêts vitaux des habitants de la planète. Ce prix, c’était la rudesse de la vie, les dures journées passées à effectuer un travail ingrat, peu rémunérateur, où il fallait souvent tremper sa chemise. Il n’avait jamais voulu entrer dans un système destiné à apporter toujours plus aux riches et aux puissants qui se souciaient moins de l’avenir de la planète et de ses habitants que du remplissage de leurs portefeuilles.
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Personne n’arrivait à savoir qui était qui. Ils confondaient le commandant avec le capitaine ou le colonel. Ils voyaient bien qu’il y avait une différence dans le nombre de barrettes sur les épaules, mais ils n’arrivaient pas à se souvenir des grades de chacun. Il était facile de comprendre que plus il y avait de barrettes, plus le grade était élevé. Ne t’inquiète , lui avait dit un ancien. Tu finiras par t’habituer assez vite. Tu verras, les grades, c’est comme les étagères, plus ils sont élevés, moins ils ont d’utilité.
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Peu de temps après, la vie familiale fut marquée par le retour de son frère Félix qui venait de terminer son service militaire. Deux ans passés à servir la nation, ou plutôt deux ans perdus face à une hiérarchie stupide et aveugle qui n’avait d’autre but que casser la volonté de toute une génération de jeunes pour les rendre plus malléables.
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Elle ne pouvait oublier son premier mari, son premier amour mort pour défendre sa patrie. C’était la version officielle. En fait, il était mort à cause de la folie destructrice des hommes, une folie impossible à comprendre,, impossible à excuser.
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Le temps passait rapidement sans qu’il s’en aperçoive. Il y avait peu de repères dans les campagnes où les jours se succédaient comme une eau qui s’écoule lentement dans la rivière. Maintenant qu’il avait passé la quarantaine, Emile avait acquis ses lettres de noblesse. On ne l’appelait plus Emile comme on le faisait autrefois lorsqu’il était jeune. Il était devenu l’Emile avec une sorte de particule comme le Caravage ou le Tintoret. Il constituait une référence dans la contrée avec une sagesse personnelle sans doute héritée de son éducation et de son vécu. Dans quelques années, il deviendrait certainement un vieux sage. On l’appellerait alors le père Emile avec tout le respect que l’on doit aux anciens.
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