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Critiques de Daniele Vessella (25)
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Gaja est une petite fille à part, défigurée, elle est rejetée par la plupart des personnes qui l’entourent. Un père détestable, une nourrice exigeante, des camarades agressifs, seule sa mère l’aime pour ce qu’elle est. Quand cette dernière tombe malade, Gaja se réfugie dans le monde de ses jouets et fait de ses poupées ses seules amies, seules êtres avec lesquels elle communique.



L’univers de cette bande dessinée est intéressant : des couleurs chatoyantes sur les vêtements, robes, décorations des pièces, rappelant toujours les jouets et l’enfance. Les dessins nous feraient presque croire qu’on est dans une immense maison de poupées et créé l’épouvante. Les personnages semblent tout droits sorti de nos pires cauchemars : grandes têtes, yeux immenses et brillants, corps longs et maigres,… Cela fait beaucoup penser à l’univers de Tim Burton.

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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Une petite fille rejetée à cause de son visage déformé ne parle qu'à ses poupées : voilà pour le concept de cette bd qui ne vous laissera pas indifférent entre la haine, la solitude et la souffrance.



Il y a en effet beaucoup d'émotions lorsque l'on sait que la seule personne au monde à la comprendre, à savoir sa maman, est très malade et va partir la laissant seule aux prises avec un soi-disant père ne s'intéressant qu'à l'argent de la famille et une gouvernante incompétente. C'est malheureux de voir que le seul réconfort de cette pauvre petite fille est de parler à ses poupées. Gaja refuse tout contact avec autrui car les gens la rejettent ou se moquent d'elle. Et même quand deux camarades de classe se prennent de pitié pour elle en tentant une approche, elle les repousse violemment ce qui lui vaut d'être exclue définitivement de l'école.



Lady Doll est le genre d'histoire poignante qui me touche réellement. C'est vrai qu'il y a déjà eu pléthore de récits sur le thème de la différence. Cependant, celui-ci a quelque chose de vraiment spécial, de presque burtonnien (cela fait penser notamment au film Edward aux mains d'argent). Il faut dire que le dessin typiquement féminin apporte de la grâce et de l'élégance entre expressionnisme des visages et dynamisme du trait. Bonnes trouvailles également que de changer la colorisation pour les faits passés ou de nous présenter un texte d'entrée qui va nous donner le ton et l'envie d'en savoir plus. La couverture intrigante et insolite est également une réussite du genre. Le rose et le rouge sont les couleurs dominantes pour appuyer une ambiance très sombre et oppressante. J'étais presque hypnotisé par tous ces yeux surdimensionnés qui restituent les pensées les plus noires.



Quand on referme cette bd, on a presque une larme à l'oeil tant on ressent cette souffrance qui est devenue insupportable dans une réalité dominée par le mensonge et l'hypocrisie. Ceci est un conte dramatique dans une ambiance inquiétante. Cela ne sera pas à mettre dans toutes les mains sans doute à cause de la dureté des événements ainsi que de la perfidie et de l'abjection du père dont les mots sont plus terribles qu'une violence physique. Un album d'un romantisme fracassant...
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

A la bibliothèque, mon regard a été attiré, happé direct par cette magnifique couverture. Et le résumé a fini par me convaincre d'emprunter cette BD.



#Spoilers

Gaja est une petite fille qui a la moitié du visage défigurée. Son père et sa gouvernante la cachent. Ses seuls amis sont ses jouets, ses poupées au nombre impressionnant. Elle leur parle, croit qu'elles lui répondent.

Tout va changer, car le père veut se débarrasser d'elle en la faisant aller à l'école et côtoyer des enfants de son âge. Et ces enfants ne sont pas tendres avec elle, elle ne se réfugie que dans son petit monde avec sa poupée préférée Betty pour échapper à tout ce qui lui fait mal. Et à l'école, les choses ne se passent bien, Gaja ne pourra plus y retourner. N'ayant pas réussi leur coup, son père et sa gouvernante vont faire revenir la mère de Gaja, fort malade, qui était internée jusqu'alors. Le père de Gaja veut à tout prix récupérer la fortune de sa femme et pour cela, fera tout pour que son état s'aggrave.

La mère de Gaja est très gentille avec elle, une mère aimante et attentionnée, c'est d'ailleurs elle qui lui confectionne ses poupées. Elles vont passer beaucoup de temps ensemble, heureuses malgré l'état de la mère qui empire, le père entrainant sa chute directement avec un soi-disant médicament et qui accusa la petite fille.

Après ce tragique évènement, ainsi qu'un autre qui surviendra peu après, Gaja va radicalement changer, ne plus se laisser marcher sur les pieds même si elle reste toujours perdue dans son imaginaire.

La fin annonce un grand bon en avant, dans le futur et ça donne envie de connaître la suite.



Les dessins sont sublimes, les couleurs merveilleusement choisies, tout est dans le détail, c'est minimaliste. C'est un délice pour les yeux, on en prend plein la vue!

On a une ambiance plutôt gothique, un peu horrifique, sombre malgré les couleurs chatoyantes... Côté fond historique, on est plutôt dans l'aristocratie pure.

Il est facile de ressentir de la peine pour la petite Gaja, de ressentir du dégoût pour son père, cet être immonde et cupide, du mépris pour sa gouvernante et un certain attachement pour sa mère.



Franchement, c'est une BD sympathique qui a un véritable potentiel, surtout au niveau graphique, le scénario n'étant pas très original par contre.

Si jamais, ma bibliothèque se procurait le tome 2, je le lirais, curieuse de connaître la suite.
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Lady Doll, Tome 2 : Une maison de poupée

Après un premier tome qui m’avait fortement marqué, j’attendais une suite à la hauteur dans ce drame presque burtonien. Or, celle-ci n’est pas parvenue à me satisfaire entièrement au niveau de l’intrigue notamment. Cependant, il s’est quand même passé quelque chose au travers du message véhiculé par ses auteurs.



L’action se déroule une bonne dizaine d’années après sans la moindre transition explicative. Le propos se concentre sur les prétendants à Lady Doll qui se succèdent dans cette bâtisse où le père mécréant conserve sa place. Les relations entre les personnages sont plutôt bizarres ce qui rend le tout peu crédible. Notre héroïne est réellement traumatisée et a perdu tout contact avec le genre humain en se repliant sur elle-même et en se confiant totalement à ses poupées.



L’émotion est passée et il ne reste plus grand-chose malgré de très beaux dessins. Lady Doll est surtout une bd réservée aux femmes. On sent une sensibilité qui la rend presque charnelle malgré un côté sombre et gothique. En tout cas, cette ambiance particulière m’a bien surpris dans le bon sens du terme.



Le lecteur regrettera que le scénario ne soit pas à la hauteur de ce graphisme vraiment exceptionnel. Quoiqu’il en soit, la fin de ce diptyque est plutôt touchante. Le physique ne devrait jamais compter. Il faut voir l’être au-delà de la surface des choses. Malheureusement, peu de gens en sont capables.
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Lady Doll, Tome 2 : Une maison de poupée

Une suite qu'on espérait plus tellement elle tardait à venir mais un énorme coup de coeur pour cette suite et fin. Le premier tome m'avait énormément touchée et ce deuxième tome comble toutes mes attentes. Je craque toujours autant pour le dessin, l'histoire tout en douceur et en sensiblité. Je suis toujours troublée par le parcours de Gaja, ses choix, son monde et une fin des plus troublantes.

Un coup de coeur n'a pas vraiment d'explications, ça vous retourne les tripes et laisse un souvenir qui ne s'estompera jamais. Lady Doll laissera cette marque;



Béné
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Lady Doll, Tome 2 : Une maison de poupée

Suite et fin de l’histoire de Gaja que l’on retrouve ici à l’âge adulte, toujours entourée de ses poupées, ses plus fidèles compagnes. Son père, aigri et hargneux, vit toujours avec elle et ne compte pas laisser quiconque entrer dans sa vie, mais ce ne sont pas les soupirants qui fuient aussitôt qu’ils ont vu sa difformité qu’elle cache avec un voile qui semble l’inquiéter.



Sa rencontre avec Sébastien, un jeune peintre nous emmène vers une conclusion qui m’a beaucoup plu, triste et douce et qui clôt l’histoire d’une façon assez poétique. Les dessins sont toujours plaisants et rappellent la bulle fragile et sensible dans laquelle évolue Gaja.

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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Très jolie bande dessinée aux dessins qui m'ont particulièrement attirés, à la fois soignés, un peu précieux et en même temps assez sombres.. La vie de cette petite fille mélancolique et défigurée, qui se referme sur elle-même et se réfugie dans la conversation avec ses poupées, est à la fois touchante et triste, empreinte de beaucoup de sensibilité. L'histoire est simple et se lit facilement, le vrai plaisir de cette BD étant réellement à mon avis la richesse des dessins : les robes de Gaja, les poupées, les couleurs sont un vrai ravissement pour les yeux à chaque page. Un petit bijou graphique.
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Lady Doll est ma première BD et quelle joie que cela a été un coup de coeur.



Gaja est une petite fille différente, en effet, elle a une partie du visage déformé. C'est une petite fille comme les autres qui aime jouer et surtout avec ses poupées que sa mère lui offre. Elle vit dans une très belle demeure avec son père et sa gouvernante. Sa mère étant malade se trouve dans un institut pour être soigné. Petit à petit on découvre l'univers glauque dans lequel vit Gaja. Entre un père qui la néglige et la rabaisse et les élèves de sa classe qui se moquent d'elle, Gaja est seule. Heureusement pour elle, sa mère la protège et l'aime de tout son coeur. Pour échapper aux méchancetés de son entourage, Gaja se réfugie dans son monde avec ses poupées qu'elle considère comme ses amies. Au fil des pages l'histoire s'assombrit et le monde de la petite fille devient encore plus difficile.



Je souhaite souligner la beauté des images, toutes plus colorés les unes que les autres. Les personnages ont une personnalité à part entière et les émotions sont très bien transmises sur les images. L'histoire est très triste et m'a beaucoup touchée. Le fait de parler des moqueries et du jugement sur le physique des autres est un sujet qui fait réfléchir. On se sent pris d'affection pour Gaja qui n'a rien demandé à personne et souhaite être une fille normale. Le thème de la BD est très touchant et j'ai eu un coup de coeur pour ses dessins très colorés et magnifiques.
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Au début de ma lecture, j'ai été un peu déstabilisée par le dessin mi-réaliste mi-symbolique. Je veux dire par là que les personnages et les décors sont relativement réalistes mais les proportions en sont plus ou moins modifiées, ce qui, à la longue, amène le lecteur à se sentir à la place de Gaja. Ainsi, les adultes, notamment le père de Gaja, sont complètement disproportionnés. Les couleurs sont très belles. L'histoire est particulièrement dérangeante et laisse une drôle d'impression. Gaja semble le type même de la petite fille dont l'enfance est martyrisée psychologiquement par la violence des adultes qui l'entourent. A part sa mère, personne ne lui montre de tendresse et ne l'encourage. Elle se renferme donc dans le monde de ses poupées, ce qui l'isole encore plus des autres. C'est une belle BD, en tant qu'objet, avec un propos intéressant sur la différence, la maltraitance, etc.

Je mettrais cependant un bémol sur la personnalité et les motivations du père qui m'ont parus peu réalistes mais cela participe aussi à donner un air de conte (horrifique) à cette histoire.
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Lady Doll, Tome 2 : Une maison de poupée

Gaja n’est plus une petite fille, mais une femme. Et comme toute femme, elle rêve d’un amour éternel malgré son visage difforme. Elle peut compter sur l’amour de ses poupées qui la soutiennent chaque jour dans ses choix. Ayant de nombreux soupirants, elle multiplie les rendez-vous, mais quand vient le moment de montrer son visage entier, les hommes prennent la fuite sans jamais se retourner. Gaja souffre, se sent humiliée et se renferme toujours plus dans son monde de poupées. Elle vit toujours dans sa maison au côté de son horrible père, mais celui-ci vit enfin le calvaire que sa fille endure chaque jour à cause d’un physique différent de la norme. Un beau jour, un homme nommé Sébastien, va voir au-delà des apparences et va tomber sous le charme de Gaja. Mais comment approcher une femme ayant subi des rejets depuis son enfance ? Et comment Gaja va pouvoir refaire confiance aux hommes ?



Une suite toujours aussi émouvante et magnifique à la fois. Gaja nous prend au coeur et on est obligé d’éprouver de l’affection pour elle. L’histoire est toujours aussi sombre et reflète une fois de plus la superficialité des personnes. J’aime énormément la morale qui se dégage de ses planches très colorées et magnifiquement dessinées. Dès que l’on tourne une page on s’en prend plein les yeux et le coeur subit des soubresauts. Je suis tombée sous le charme de cette histoire très triste avec une fin horrible, mais une morale parfaite et des planches superbes.
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Lady Doll raconte l'histoire d'une petite fille qui a la moitié du visage défigurée. A l'école, tout le monde se moque d'elle et la rejette. La petite fille devient de plus en plus refermée sur elle-même, et considère ses poupées comme ses seules vraies amies, les seules à qui elle peut vraiment se confier. La seule exception à cela est sa mère, une femme douce et aimante, mais gravement malade....



Il s'agit du premier volume d'une série qui en compte deux.

On est dans un style 19ème siècle, avec un petit côté gothique, mais aussi assez girly. Les dessins sont vraiment très beaux, et le texte est bien construit.

J'ai vraiment beaucoup de plaisir à lire et relire cet album.
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Lady Doll, Tome 2 : Une maison de poupée

J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome, qui est aussi le dernier. Il est plutôt sombre, plus que le premier, et la fin est assez inattendue, belle, et triste à la fois...

On retrouve la petite Gaja, qui est devenue une femme du monde, même si ses confidentes sont toujours ses poupées. Les hommes la courtisent, mais lorsqu'ils découvrent la face cachée de son visage, ils fuient... Jusqu'au jour où...

Le scénario de Daniele Vessella est original, et arrive à surprendre le lecteur. Les illustrations de Béatrice Penco Sechi sont superbes, et le lecteur plonge complètement dans l'univers de Gaja.

Une bande-dessinée pour ceux qui aiment le style un peu gothique, les histoires d'amour... même si elles ne se terminent pas forcément bien...
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Ah Lady Doll! Déjà charmés par la somptueuse couverture, le titre de Vessella et Penco Sechi nous capture définitivement le coeur dès les premières pages.



Lady Doll, c'est l'histoire de Gaja, une petite fille dont le seul crime fût d'être née différente des autres. Pour l'en punir on ne tente pas de la comprendre. La demoiselle s'enferme de plus en plus dans son monde, entourée des poupées offertes par sa mère malade. Ce sont les seules amies de Gaja, elles l'aiment, la comprennent et ne la déçoivent jamais. Et plus la jeune fille se renferme sur elle-même, plus son horrible père referme ses griffes sur une fortune qui ne lui appartient pas…



En deux tomes seulement, ce petit bijou émerveille le lecteur dans une ambiance victorienne sombre, oppressante et dangereuse. Servie par un graphisme atypique, doux et précieux, le scénario de Lady Doll capture, comme la jeune Gaja, les lecteurs qui ne veulent plus la quitter.



Avec un trait envoûtant, magnifique, c'est une lecture merveilleuse que nous offre les auteurs. A la fois beau et étouffant quand il le faut, le trait de Penco Sechi permet de plonger dans l'histoire triste, mélancolique, pleine de douleur et d'espoirs perdus d'une héroïne aussi attachante qu'effrayante.



La pauvre n'était déjà pas épargnée par la nature, la vie ne va pas lui faire de cadeaux non plus. Et bien que l'on aimerait un peu de joie pour elle, on se plait à suivre sa descente aux enfers progressive. Elle devient un personnage auquel on s'attache de plus en plus et pour qui l'on compatit énormément.



Lady Doll ne possède pas seulement une histoire et un graphisme sans défauts, la BD éditée par Soleil est un superbe objet que l'on a plaisir à mettre en valeur dans une bibliothèque. Ce sont des oeuvres comme celles-ci, à la fois,chaleureuses et luxueuses qui font de fabuleux cadeaux.



Si vous ne devez lire qu'une BD cette année, c'est bien Lady Doll ! Aussi superbe qu'enchanteur, ce livre est un magnifique objet de collection pour tout amateur de livres.
Lien : https://parole2libraire.word..
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

J'ai été totalement bouleversée par l'histoire de Gaja cette adorable petite fille défigurée qui va se créer un monde merveilleux pour fuir les horreurs qu'elle vit au quotidien. J'ai été fortement touchée par l'histoire car je me suis retrouvée dans ce personnage, dans la vie parallèle qu'elle mène. C'est donc extrêmement dure, si pas impossible pour moi de faire une critique constructive car je ne sais pas prendre de recul dans cette BD. Gaja c'est tout simplement moi. L'histoire est troublante, dure. Je n'ai pas eu besoin de plus de détails car les quelques situations et phrases se suffisaient à elles-mêmes. Avec des dessins magnifiques, Lady Doll parlera à tous les enfants que les adultes portent dans leur coeur.
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Un énorme coup de coeur pour cette BD en deux tomes.



Gaja a créé son propre monde, un monde où les poupées ont une place toute particulière. Pour elle, chacune de ces poupées sont bien vivantes et lui apportent l'amour qu'elle ne reçoit pas au quotidien. Sa mère est maljeureusement atteinte de troubles psychologiques etmalgré tout l'amour qu'elle a pour sa fille, elle ne peut être au près d'elle. Le père de Gaja est quant à lui un monstre qui souhaite la mort de sa femme et l'éradication de sa fille, son horrible fille...Gaja est née avec une déformation horrible à son visage. Gaja est rejetée de tous et n'a que ses poupées pour passer toutes les épreuves du quotidien.



Le dessin est magnifique et l'histoire prend tout son sens grâce au second tome. J'ai plongé littéralement dans ce conte qui je l'avoue m'a fortement touché. L'histoire dure, prenante, d'une grande sensiblité est superbe.



Béné
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Mon avis est mitigé sur cette BD. Les dessins sont plutôt bons, les couleurs bien traitées, dans une gamme colorée rose bonbon mais version gothique et "dark", qui colle bien avec l'histoire et l'univers de cette petite fille défigurée, mal traitée par un père qui ne l'aime pas et qui va peu à peu s'enfermer dans son monde peuplé uniquement par ses poupées. Le bémol se situ dans l'histoire trop vite achevée. à la fin de ce premier tome, on a certes envie de lire la suite mais, on as surtout l'impression de n'avoir lu que les 5 premières lignes d'introduction d'un roman noir. Les ficelles de l'histoire sont trop grosses, les dialogues trop faciles et caricaturaux. J'attends vraiment de lire la suite pour savoir si cette série en est une bonne ou simplement une passable.
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

"Défigurée depuis sa naissance, rejetée, Gaja ne parle qu'à ses poupées. Il y a bien sa mère qui l'aime mais, elle est très malade. Il y a malheureusement son père aussi... Démarrage d'un conte en deux parties, au graphisme déroutant."



L'univers : Conte sombre et lumineux à la fois, le monde de Gaja est entre douleur et douceur. Ses poupées lui apportent la complicité et l'amitié qu'elle imagine, alors qu'à cause d'elles la petite fille se renferme aussi dans son propre monde et vit en marge des autres enfants et de sa propre enfance. Son univers plein de jouets et d'histoires, de petites voix qui la réconfortent, n'est créé que grâce à la bienveillance d'une mère absente dans la vie de sa petite fille mais qui continue pourtant de l'aimer et de veiller sur elle. Une mère fragile que Gaja souhaite protéger contre son père, sa maladie, et contre elle-même. Une classe de petits camarades qui se sépare en deux genres d'élèves : ceux qui la briment et la rabaisse à cause de son infirmité, et ceux qui souhaite lui donner une chance de se connaître et de s'apprécier... Autant d'oppositions qui font l'univers de la petite, entre ombre et lumière, peines et joies... D'ailleurs, la petite elle-même est entre ces deux genres, dans une sorte de léthargie ou de douce folie, où elle peut à la fois ignorer son entourage et comprendre les difficultés que vivent sa famille...



L'histoire : Lady Doll est un conte, il ne faut pas y chercher une histoire poussée ou travaillée, ici c'est le graphisme qui l'est. La petite est malheureuse et se tourne vers ses poupées, mais lorsque son père fait revenir sa mère de la clinique où elle était hospitalisée pour chercher à extérioriser la petite, les choses ne se passent pas comme elle le voudrait, et sa mère ne sera pas assez forte pour réveiller leurs deux envies de vivre. Pourquoi ? Car un personnage malfaisant guette et souhaite affaiblir la riche mère de Gaja et l'amour qui existe entre la mère et la fille. La relation fusionnelle qu'il y a entre elles deux est belle à découvrir, car elles se retrouvent et se complaisent dans les jeux avec les poupées... Une tranche de vie, d'histoire, complètement submergée par les doutes et les sentiments de Gaja.



Les personnages : Entre personnages squelettiques et caricatures, les graphismes sont au service d'humains plein de vices et de faiblesses, qui laissent apparaître leur âme à travers leur apparence. On reconnait la noirceur ou la douceur chez certains, ou alors la tristesse et la sournoiserie chez d'autres. Tous ont leurs défauts et leurs qualités, car dans l'histoire chacun à des raisons qui justifient la façon dont ils agissent. Tout se tient dans leur choix, même si on ne pourra expliquer la méchanceté et la cupidité de certains, mais seulement les rencontrer et les détester...



Les couleurs : Dans une époque victorienne flashy et dark à la fois, on a entendu certains parler d'un échos au monde de Burton avec Lady Doll, alors que d'autres n'ont pas supporté les couleurs saturées. Car en effet, les pages alternent entre rose/violet/noir, des couleurs pétantes qui accompagnent et appuient les personnages dans leurs états d'âme. On ne peut nier que quelqu'uns ont évoqué un effet de nausée pour décrire l'univers coloré de la BD, mais tous sont d'accord pour conclure que c'est une affaire de goût, et sans doute un peu de charme.



Je terminerai par conseiller ce petit bijou à ceux qui veulent découvrir un univers différent, un comte à la fois moderne et victorien, qui a un charme terriblement spécial et unique, qui ravira certains fans mais pas tous, en somme, qui devra séduire son propre public...
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

Écrite par Daniele Vessella et dessinée par Beatrice Penco Sechi, Lady Doll est une œuvre venue d’Italie.

Je suis un peu partagée à son sujet car, si j’ai trouvé l’histoire intéressante et que je suis vraiment tombée amoureuse de son graphisme (les dessins sont d’une beauté !!!), je crois que je me suis trop focalisée sur le côté dérangeant de l’histoire (et des dessins, aussi beaux qu’horribles, parfois) pour vraiment me sentir touchée par l’histoire et par les personnages.

Un peu comme si j’avais été hypnotisée par la forme au détriment du fond. Vous voyez un peu le genre ?

Il faut dire qu’il est extrêmement difficile de détacher ses yeux des dessins, des grands yeux maladifs de la mère de Gaja, du visage de Gaja et surtout, des couleurs affirmées de l’ensemble. Autant vous dire qu’on en prends VRAIMENT plein les yeux. Et le contraste est d’autant plus saisissant avec ces couleurs vives qui, au lieu d’être associées à une histoire joyeuse et enfantine, servent à illustrer une histoire morbide et lugubre.



A mes yeux, l’intérêt de Lady Doll réside presque plus dans l’univers qu’elle déploie que dans son scénario qui, sans être mauvais (loin de là!) ne vous réserve pas des surprises de folie.

Bon, il est vrai que mettre un personnage féminin défiguré au centre de l’intrigue n’a rien de courant : généralement, même les petites filles délaissées par leurs parents sont de jolies petites créatures. Pour tout vous dire, j’ai malgré tout eu beaucoup de mal à m’attacher à cette petite fille et ce, parce qu’elle est totalement dans son monde, comme si à force d’avoir été rejetée, moquée, piétinée, elle s’était totalement déconnectée du monde qui l’entoure. C’est aussi la force de la BD : au lieu de pleurnicher pour avoir des amies, Gaja rejette les petites filles qui viennent à elle par pitié, préférant ses poupées.

Le traitement des personnages et des relations de ces derniers n’a rien de classique !

Si elle a son importance, j’ai moins aimé l’intrigue qui tourne autour de la mère de Gaja, que son père cherche à empoisonner pour récupérer sa fortune même si elle a l’avantage d’ajouter une touche cruelle à une histoire qui ne brillait déjà pas par sa joyeuseté !

Pour conclure

Est-ce que je vous ai foutu le doute quant à mon avis réel sur cette BD ? Si oui, soyons claires pour terminer : j’ai beaucoup aimé ce premier volume et je veux lire la suite ! J’ai beaucoup aimé son étrangeté, j’ai accroché avec les dessins colorés, j’ai aimé son aspect morbide et bizarre, ce sont des univers qui me conviennent parfaitement. Malgré tout, l’histoire m’a laissée une drôle d’impression et c’est paradoxalement ce qui m’empêche de vous dire que c’est un coup de cœur.
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Lady Doll, Tome 2 : Une maison de poupée

Suite et fin d'une BD qui m'a totalement retournée. Au-delà du dessin que j'ai trouvé totalement splendide, l'histoire me bouleverse totalement car je me retrouve totalement dans Gaja. Je suis assez troublée par ce que je viens de lire. Le monde de Gaja est complexe, dure, elle est dans une bulle et n'arrive pas à faire confiance à autrui. Au fil des années, Gaja s'est persuadée que sa solitude était méritée et que personne ne pourrait l'aimée. Pourtant elle envie tous ces couples qu'elle regarde de sa fenêtre. Sébastien va totalement bouleversé son monde et acceptera de lui ouvrir les portes de son monde. Malgré tout, leur amour ne pourra s'épanouir que d'une seule manière...



Cette BD est totalement magnifique, une histoire envoutante
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Lady Doll, Tome 1 : La poupée intime

J'ai découvert cette BD en parcourant les nouveautés de la médiathèque, quand j'ai vu cette sublime couverture, je l'ai aussitôt réservé !

Elle est donc arrivée il y a quelques jours... Quand je suis allée la chercher et que je l'ai vu pour de vrai je l'ai trouvé encore plus belle. Donc déjà un gros coup de cœur rien que pour la couverture.



Ensuite le contenu, et bien je dirais Wouahou !! le graphisme est tout simplement magnifique.

Les dessins sont vraiment bien réalisés. Ils sont quand même assez sinistres parfois mais ils collent tellement bien à l'histoire et à l'univers de cette BD. Les couleurs la mettent également bien en valeur.



J'ai vraiment été touchée par cette ambiance et surtout Gaja, cette petite fille au visage déformé... J'ai même eu pitié de cette pauvre enfant rejetée de tous. Et moi je me suis attachée à elle.

On suit son aventure et on veut savoir ce qui va lui arriver par la suite.

J'ai hâte de lire le second et dernier opus.

Et j'ai vraiment envie d'avoir cette BD dans ma bibliothèque !! (rien que pour la sortir de temps en temps et l'admirer).



En gros, énorme coup de cœur pour cet ouvrage, tant sur le graphisme que sur l'histoire.
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