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Critiques de Dante Ginevra (11)
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La Malédiction de l'Immortel

J'ai choisi cette bande dessinée en me fiant au résumé lors de la dernière opération masse critique. Je ne connaissais ni le dessinateur ni le scénariste. Mais l'histoire d'un immortel en 1940 confronté aux nazis avait l'air prometteuse. Le récit suit Émerich Mansfield, qui est immortel et tue le temps en enchainant les verres de whisky dans les bars de Londres. Il souffre depuis quelques temps de flashes étranges et de violentes migraines. Suite aux conseils d'un ami, il décide d'infiltrer le "Vril", une obscure société secrète, à Berlin. Au sein de cette organisation secrète, on trouve des mystérieuses télépathes qui devraient pouvoir l'aider à se soigner. Mansfield se rend donc à Berlin en prenant une identité secrète.

L'histoire se laisse suivre sans trop de problèmes et le personnage central est suffisamment intéressant pour attirer l'attention. L'époque de la seconde guerre mondiale est bien retranscrite. Le scénario met un peu de temps à se mettre réellement en place et la fin est beaucoup trop précipitée, ce qui est fort dommage.

Au niveau du dessin, tout est en noir et blanc. Cela convient bien à l'époque. Les bâtiments et les villes sont très bien rendus. Mais là où le bât blesse , c'est au niveau des personnages, car j'ai trouvé les visages extrêmement simplistes avec des nez gigantesques, un peu à la Pinocchio. Le seul personnage différent et véritablement reconnaissable est Émerich Mansfield. Les autres se ressemblent trop et c'est bien dommage.

La fin beaucoup trop rapide de l'histoire et les visages des personnages ne m'ont pas permis de pleinement profiter du très bon potentiel de cet ouvrage.

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La Malédiction de l'Immortel

La malédiction de l'Immortel est une bd qu'il faut franchement lire mais elle n'est pas non plus sans aucun défaut. Le scénario est assez redoutable dans son déroulement.



On est en effet plongé au coeur de l'Allemagne hitlérienne et de ses mythes fantasmagoriques dans une approche qui s'adapte à la réalité historique. C'est une bd parfois très cruelle mais qui réserve quelques bonnes surprises également.



C'est une oeuvre qui pourra certes passer inaperçue car assez loin des sentiers commerciaux. Cependant, cette lecture peut montrer une certaine originalité par des auteurs italiens. La fin sera assez poignante mais d'une certaine logique implacable. On ne s'ennuiera pas. L'immortalité n'est pas toujours une bénédiction.
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La Malédiction de l'Immortel

Il s’agit d’une uchronie se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène Emerick Mansfield, un immortel. Ce dernier est impassible, froid. Il a un humour particulier.

En quelque sorte, c’est une fuite en avant du personnage, qui cherche à comprendre quel est le sens des visions qu’il a. Pour arriver à ses fins, direction l’Allemagne nazie.

[...]

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La Malédiction de l'Immortel

L'immortalité. Un vieux rêve de l'humanité. Mais ce rêve est devenu cauchemar pour Emerich Mansfield, le personnage central de cette bande dessinée. Vivre éternellement implique de l'ennui, de la solitude et de la mélancolie. Un des piments de la vie est justement son caractère éphémère. Et sa valeur croît lorsqu'elle est mise en péril comme c'est le cas ici puisque l'histoire de « La malédiction de l'Immortel » prend place en pleine Seconde Guerre mondiale ; un contexte d'une rare violence qui indiffère totalement le protagoniste.





Sur le papier, cette BD sud-américaine a de quoi séduire et le début nous confirme dans cette impression. Pourtant, progressivement, l'intrigue perd de son intérêt et s'avère insipide. La déception augmente au fur et à mesure de l'avancée de la lecture jusqu'à une fin bâclée. Cette vacuité scénaristique se retrouve aussi dans la manière d'aborder ce personnage torturé qu'est l'immortel. On ne ressent pour lui aucune sympathie ni quoi que ça soit d'autre. L'aspect psychologique aurait mérité d'être davantage creusé.

Les dessins relèvent le niveau mais ne suffisent pas à empêcher quelques baillements et à rehausser notre intérêt pour cette BD anecdotique.
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La Malédiction de l'Immortel

Emerick Mansfield reste attablé, stoïque, le cigare fumant à la main, pendant que les bombes allemandes tombent sur ce bar londonien où il se trouve en 1940. Souffrant, un ami lui conseille de se rendre à Berlin à la rencontre d'une société secrète qui sera à même de l'aider.

C'est ensuite que les auteurs m'ont perdu. Au fur et à mesure de ma lecture, j'ai cru avoir sauté des passages et je suis revenue en arrière pour tenter de retrouver les éléments qui m'échappaient car je ne voyais pas de fil conducteur. Une deuxième lecture ne m'a pas plus éclairé, trop d'événements disparates pour m'y retrouver. le personnage principal m'a paru manquer de cohérence et impossible de ressentir la moindre empathie avec aucun des protagonistes de l'histoire. Je ne sais même pas définir quelle était l'idée directrice( l'immortalité? le nazisme? la Destinée?) de ce roman graphique, trop de pistes ouvertes sans suite.

Par contre le dessin et la mise en couleur m'ont beaucoup plu.

Pourtant fan de fantastique, je ne suis pas entrée dans cette histoire d'immortel.

Merci à Babelio pour cette masse critique et aux éditions Sarbacane, qui ont eu la riche idée d'inclure leur catalogue à l'envoi du livre ainsi qu'un petit message manuscrit. Merci de cette attention

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La Malédiction de l'Immortel

J'ai lu ce roman graphique après un roman léger et avant de commencer une saga. Je voulais une lecture rapide, car je n'avais pas le temps pour un roman.

Cette critique sera en 3 parties : en premier un rapide avis sur le scénario, en second les dessins et en dernier un avis général.



Le scénario est original, nous infiltrons une société secrète durant la seconde guerre mondiale. Les nazies auraient bénéficier des forces du mal dans ce conflit, et notre immortel Emerich Mansfield va tenté d'infiltrer le Vril pour rencontrer une mystérieuse télépathe. Alors il y a beaucoup de mystères, tout est un peu flou et j'ai eu la sensation de naviguer à l'aveuglette, le sujet était intéressant mais j'ai parfois du revenir en arrière pour bien comprendre les événements. La fin est trop rapide, j'aurai aimé avoir une planche de plus, pour en savoir plus sur le destin de la télépathe.



Les dessins concernant la ville, le décors et les paysages sont très beau, en revanche, j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez abouti et se ressemblaient souvent dans leurs formes rondes pour certains et pour d'autre leurs visages triangulaires et decharnés.



En général, j'ai passé un moment correct, la violence de la seconde guerre mondiale et des camps de concentration et bien représentée à travers des dessins en noir et blanc. J'ai apprécié le changement de couleur selon les époque et les rêves de l'immortel. C'est une bd à destination d'un public adulte, certaines cases peuvent faire peur.
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Les rufians

Une lecture rapide certes mais très très enrichissante.

Sous la forme d’un roman graphique au dessin plaisant, Dante Ginevra entraîne ses lecteurs à suivre les pas de rufians sans histoire jusqu’au moment où ils rencontrent l’Histoire. Comment raconter un coup d’Etat en suivant deux trois hommes peu scrupuleux, c’est le pari réussi de Dante Ginevra.



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La Malédiction de l'Immortel

La Malédiction de l'Immortel est donc l'histoire d'un homme qui, hanté par des visions dont il ne comprend pas le sens, se rend dans l'Allemagne nazie pour tenter d'entrer en contact avec le Vril, un groupe de psychiques qui travaillent pour le régime nazi. Poursuivi par des officiers nazi aussi tenaces qu'impitoyables, il rencontrera le psychique Orsi et devra choisir entre la quiétude de l'indifférence et les dangers de l'amour.



Les dessins nous mettent bien dans l'ambiance et transmettent vraiment quelque chose. Les visages, qui peuvent paraître simplistes sont en réalité très expressifs et renvoient les émotions efficacement.



L'histoire est prenante, j'ai aimé suivre ce personnage d'immortel au sens de l'humour cynique. L'atmosphère glauque et terrifiante de l'époque est aussi très bien rendue, avec la vision des atrocités dont étaient capables les hauts placés du régime nazi.



La fin m'a moins convaincue, un peu précipitée. Mais la lecture en général reste bien agréable, avec des planches de dessin qui nous immergent dans l'histoire grâce à un habile jeu de couleurs et à des représentations ciselées.
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La Malédiction de l'Immortel

Quelle déception! J'adore le travail des éditions Sarbacane et l'idée d'un immortel en pleine Allemagne nazie, si bien sûr c'est déjà vu, chez eux ce sera original... Et bien non, quelques scènes de camp, une psychique à la Minority Report et un immortel bougon mais sensible. Le récit ne prend pas le temps de s'installer et des scènes se suivent sans réellement s'enchaîner, dommage le traitement graphique est lui vraiment réussi mais transmets rien en émotion ou ambiance.
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La malédiction des Bernier

Le passé maritime du Québec, entre autres de la Côte-du-Sud jusqu’en Gaspésie, a été marqué par le rôle qu’y ont joué un certain nombre de familles de marins. Parmi celles-ci, les Bernier dont un nom nous vient généralement à l’esprit : celui de Joseph-Elzéar Bernier (1852-1934), capitaine de navire qui s’est distingué comme l’un des plus grands navigateurs de son époque. Surtout connu pour avoir exploré à 12 reprises et avoir déposé en 1909 une plaque sur l'île de Melville proclamant la souveraineté du Canada sur les îles de l'Arctique. Par contre, l’Histoire est amnésique au sujet de sa descendance quant au mauvais sort qui s’est acharné sur Charles Bernier et ses quatre fils (Charles-Noël, Jules, Enoch et Réal) dans un des drames les plus mystérieux dans l’histoire du cabotage au Québec.



C’est pour combler cette lacune que Yves Martel, scénariste et Dante Ginevra, dessinateur ont produit cette très belle bande dessinée, un genre littéraire idéal pour atteindre un vaste public. « Une œuvre de mémoire, touchante et prenante, présentant une famille des Méchins qui, de génération en génération, a tout donné au fleuve, jusqu'à tout y perdre », comme le souligne l’éditeur en quatrième de couverture.



En page liminaire, le président de Glénat Québec, Christian Chevrier, qui a passé tous les étés de son enfance à Cap-Chat et dont la mère avait perdu son grand frère lors du naufrage du Bernier et Frères (B.F.) en 1952, explique le déclencheur du projet : le repérage en 2006 du navire à coque d’acier par 70 mètres de fond, à faible distance des côtes. Le récit commence d’ailleurs par quelques planches relatant cette découverte qui, comme l'a imaginé le scénariste, bouleverse la sœur des frères qui ont péri en mer.



Yves Martel s’est documenté et a rencontré l’historien Louis Blanchette, auteur de Disparus en mer (Sainte-Félicité : Éditions Histo-Graff, 2014) et l’expert maritime Donald Tremblay qui a consacré sa vie à chercher l’épave du B.F. Il a aussi visionné le film Le Naufrage du Bernier & Frères de Jean Bourbonnais.



Voulant « raconter l’histoire des Bernier à hauteur d’homme », il « a porté un soin spécial à explorer la réalité quotidienne des familles, notamment celle des femmes et des enfants qui restaient si souvent sans nouvelles de leur mari ou de leur père, à toujours craindre le pire ». Ce qui transporte le lecteur dans la réalité de cette époque, comme s’il la vivait lui aussi », aux côtés de ces fiers Gaspésiens travaillant et combatifs.



Le scénariste a « inventé plusieurs scènes en utilisant des éléments et des personnages ayant réellement existé. Par exemple, celle où Dugas [qui avait pris congé pour se reposer après « avoir rushé tout l’hiver », décision qui l’avait sauvé du naufrage du B.F.] visite Rachel après la découverte de l’épave [et qui] devient le fil de la narration, bien que dans les faits cela n’ait jamais eu lieu, même si les deux se connaissaient et s’étaient vus à l’occasion. » Aussi, la « scène de la commémoration du premier naufrage, tout aussi fictive [permet] de présenter la famille Bernier tout en l’inscrivant dans son destin funeste. »



Condensée en une centaine de pages, La malédiction des Bernier nous fait revivre :



• le naufrage de la Speedy qui a coulé au large de Matane en 1944 alors qu’elle se dirigeait vers Port Alfred ;

• la construction et le baptême en 1945 de l’immense goélette La Gaspésienne, le grand rêve de Charles Bernier dont la période faste de sept ans prendra fin à Marsoui, en avril 1951, « lorsqu’une mauvaise manœuvre, doublée d’une violente tempête, jette le rutilant navire contre les rochers » ;

• la transformation de la barge Le Roseleaf, un rafiot avec coque d’acier en très mauvais état après avoir bourlingué depuis 1915 et vendu aux frères Bernier entraînés « dans une course effrénée pour la quête d’un nouveau navire ». Ils le renommeront Le B.F. La vie du caboteur sera de courte durée : « après quatre voyages seulement, il sombre dans le Saint-Laurent au cours de la nuit du 13 au 14 mai 1952, entraînant la mort de 10 hommes à bord originaires des Méchins (les quatre frères Bernier) et des villages voisins. La couverture de première rend bien la dévastation morale et psychologique des femmes de marins endeuillées.

• Sans oublier l’enquête bâclée qui s’ensuivit et le rapport biaisé qui s’est perdu dans les kilomètres de documents de Bibliothèque et Archives Canada.



L’éditeur a judicieusement complété le récit par l’inclusion d’une iconographie d’époque avec des photos de la famille Bernier, de La Speedy, de La Gaspésienne, du Roseleaf et du B.F.



On peut aussi y lire les témoignages de l’historien Louis Blanchette et de Donald Tremblay, fils de capitaine, mécanicien de marine, enseignant et directeur de l’Institut maritime du Québec qui a participé à la découverte de l’épave en 2006. Le scénariste Yves Martel et le dessinateur Dante Ginevra y présentent également leurs démarches littéraire et graphique. Une bibliographie (livres, films, journaux et archives) fournit des références complémentaires aux lecteurs qui souhaiteraient en apprendre davantage sur le monde maritime de l’époque.



Dante Ginevra qui réside à Buenos Aires) a été choisi comme dessinateur parce que son style se mariait avec l’époque à restituer et pour sa capacité à dessiner des bateaux. Nourri par Yves Martel d’images, de références, de vidéos… puisqu’il ne connaissait pas « les paysages et l’architecture du Québec », l’artiste qualifie sa technique de traditionnelle : « pinceaux et encre de Chine sur papier pour le dessin ; ensuite, numérisation et mise en couleur sur tablette graphique. »



Avec comme résultat des images très dynamiques, comme cette scène d’une partie de hockey ou impressionnantes comme la construction de La Gaspésienne et de sa mise à l’eau, les activités maritimes des frères et l’échouement de l’immense goélette.



Né en 1976 à Alma, au Lac-Saint-Jean, Yves Martel est diplômé en cinéma de l'Université de Montréal. Il travaille depuis 1999 comme technicien d'effets spéciaux. Il a aussi réalisé deux documentaires sur l'art. L'épine mentale, en 2009, coréalisé avec Mathieu Bergeron, traite du cinéma d'animation. Quant au second, La Cafardeuse, en 2014, jette un regard sur la peinture. En bande dessinée, il a exploré le gag dans le magazine français Le Psikopat, et le reportage dans Planète F, Histoire Québec et Quatre-Temps. Son premier album, Vinland, avant le nouveau monde, en collaboration avec le dessinateur Patrick Boutin-Gagné, est sorti au printemps 2021.



Caricaturiste, illustrateur, Dante Ginevra a commencé sa carrière entre le design et les illustrations publicitaires, le graphisme et l'animation dans les médias audiovisuels et la bande dessinée, qu'il n'a cessé de publier depuis 2000 en Argentine, en Uruguay, en France, en Espagne, en Angleterre et aux États-Unis. Notamment : Tacuara (2023) ; Les Rufians (2021) ; La Malédiction de l'Immortel (2018) ; Le Dégoût (2013) ; Los Dueños de la Tierra (2010) ; El Muertero Zabaletta (2008) ; Entreactos (2004). Il a également publié des bandes dessinées dans le magazine italien Lanciostory, le magazine espagnol Cthulhu, le magazine argentin Fierro et l'agence de presse argentine Élam. Il publie continuellement des romans graphiques pour jeunes adultes pour Capstone Press. Il a enseigné à l'Université de Palerme et à l'école Da Vinci de Buenos Aires. Il a été directeur artistique du studio argentin Untref Media et a travaillé au studio d'animation Mundoloco dans le même pays.



Comme l’ont mentionné plusieurs commentateurs, La malédiction des Bernier devrait trouver sa place dans nos écoles et dans nos bibliothèques afin de mieux faire connaître notre histoire nationale et régionale.



En complément à cet avis de lecture, je vous invite à écouter la chronique de Dany Arsenault qu’il a consacrée à la BD à l’émission au Cœur du monde (Radio-Canada) le 24 février 2024.



Merci aux éditions Glénat Québec pour le service de presse.



Au Québec, vous pouvez commander votre exemplaire sur le site leslibraires.ca et le récupérer auprès de votre librairie indépendante.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire et graphique : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Les rufians

Quand la grande histoire croise les bas-fonds de Buenos Aires.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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