Les pissenlits me rappellent la façon dont je me ferme à une bonne partie du monde, soit parce que voir ou ressentir, ça me fait trop souffrir soit parce que, si je suis disponible, le ridicule s’impose. Le harcèlement. Les insultes grossières visant ma joie intense, visant mon enthousiasme, ma passion. Pendant des années, j’ai gardé tout ça par-devers moi mais maintenant, mes mots s’infiltrent par le monde.