Croyez-moi, poursuivit-il, l'endroit où on meurt est beaucoup plus important que celui où on naît. C'est stupide de traîner toute sa vie durant, sur nos papiers, dans notre biographie, comme signe distinctif, et jusque sur nos pierres tombales, le lieu où nous sommes nés. Tout le monde s'en moque ! Ce n'est pas nous qui avons choisi. [...] Imaginez en revanche quelle beauté, quelle liberté, de pouvoir décider la ville où on meurt !