David Clerson

Dormir sans tête est un recueil de nouvelle du québécois David Clerson. Offert par la maison d’édition pour l’ouverture d’une autre plateforme de réseautage de lecteurs, j’ai été plutôt contente de ce livre.

Je suis souvent très critique face aux nouvelles car c’est un style que j’apprécie à condition que l’auteur y soit à l’aise et cette fois-ci, Clerson l’est assez. Sur douze nouvelles je dirais que j’ai vraiment beaucoup aimée la moitié d’entres elle et que seulement deux ou trois m’ont profondément décontenancée. Tout tourne principalement autour du moment ou l’on balance du réel vers la fantaisie, de la normalité vers l’angoisse, les craintes, l’inconnu. Je crois que les nouvelles que je n’ai pas particulièrement appréciée sombrait d’avantage dans le coté fantaisiste/fantastique et c’est ce qui me faisait décrocher. Mais outre cela, il y avait bien longtemps que je n’avais pas abandonnée un recueil de nouvelles en plein milieu et cela me réconforte sur les talents de David Clerson et des choix d’Héliotrope. Très bien.

Avec son troisième livre [...] David Clerson joue avec la réalité. Que ses personnages la fuient, la réinterprètent ou essaient de lui donner un sens, ils empruntent toujours des chemins inattendus pour offrir un éclairage différent sur nos vies.
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Un roman autoréférentiel qui, comme un recueil de nouvelles ou de poésie, exige une lecture non linéaire, et une sérieuse remise en question de son langage et de sa compréhension automatique du monde.


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Avec Les années désertées, David Clerson ajoute un cinquième livre à une des oeuvres les plus singulières de la littérature québécoise, dans laquelle les marginaux continuent de témoigner de plus de lucidité que quiconque obéit à la marche de nos sociétés.
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Mes cent premières pages d'un livre en cent mots.



Une drôle d’odeur nous enveloppe à la lecture des premières pages du dernier livre de David Clerson. Un roman organique, composé de moisissures et de verdure, de champignons et d’humus. Alors que son fils est de retour après une longue absence, une mère nous raconte ses errances, entre intro- et rétrospection, au rythme des souvenirs des lettres envoyées par cet homme parti depuis des années mais retrouvé pour un temps. La forêt s’entremêle dès lors à la folie dans les mots rapportés de ce fils perdu, psychiquement infecté, qui partage ses hallucinations contagieuses dans un bouquet de matières en décomposition.



Mon fils ne revint que sept jours – David Clerson, Héliotrope, 2023



CENT pour 100 numéro 19

L’auteur revient avec des thèmes similaires que dans Frères, tel que la nature, la famille, la fraternité, l’exil et la fantaisie.



Un mère qui n’attendait plus son fils, partit après avoir compléter son secondaire, reçoit la visage de son fils, pour sept jours seulement.

Une mère retrouve son fils, enchevêtré dans sa vie comme le sont les arbres dans la forêt. Ainsi se rencontrent matière brute et troublantes pensées.
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Douze nouvelles comme autant de mauvais rêves, de ceux qui sont sans queue ni tête, tout en étant ancrés dans le réel. Et l’étrangeté est attirante.
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À la fois comique et profondément mélancolique, Dormir sans tête est sans doute aussi le livre le plus politique de David Clerson.
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Le Grand prix littéraire Archambault a couronné son 13e lauréat, mardi soir, à l'occasion d'une cérémonie destinée à braquer les projecteurs sur la relève littéraire québécoise.
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Le premier roman de David Clerson, Frères (Héliotrope), a remporté mardi le Grand Prix littéraire Archambault.
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