AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Soleney


— Quelqu'un avait acheté tante Pol ? demanda-t-il comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.
— C'est une coutume local, expliqua Silk. Pour les Nadraks, les femmes sont des biens comme les autres. Une femme doit appartenir à quelqu'un ; ça ne se fait pas de ne pas avoir de propriétaire.
— Elle était esclave ? reprit Garion en serrant les poings si fort que ses jointures blanchirent.
— Bien sûr que non ! Tu vois, même une seconde, ta tante se plier à une coutume de ce genre ?
— Mais tu as dit...
— J'ai dit que je l'avais rachetée à son propriétaire. Leur relation était purement formelle. Elle avait besoin d'un propriétaire pour agir ici, et voilà tout. Quant à l'homme, le fait de posséder une femme aussi remarquable lui a valu un prestige considérable. J'ai dû lui verser une fortune pour la récupérer, reprit Belgarath en faisant la grimace. Je me demande parfois si elle en valait la peine.
— Grand-Père !
— Je suis sûr, mon cher Belgarath, qu'elle serait très intéressée par cette dernière remarque, commenta suavement Silk.
— Je ne suis pas sûr, mon cher Silk, qu'il serait utile de la lui rapporter.
— Mon cher Belgarath, on ne sait jamais, riposta Silk en riant aux éclats. Ça peut toujours être utile.
— Mon cher Silk, vous êtes abject.
Commenter  J’apprécie          61





Ont apprécié cette citation (6)voir plus




{* *}