La loi de la populace doit toujours être réprimée, (…). La foule est toujours l'ennemi des gouvernements.
Faran sortit en un petit trot orgueilleux, levant haut ses sabots ferrés pour les laisser retomber bruyamment sur le pavé mouillé. Le gros cheval avait un goût particulier pour le théâtre et il se pavanait toujours outrageusement quand Emouchet le montait en armure.
Mais l'apparition dans les rues, et à minuit, de quatre cents chevaliers de l'Eglise dut engendrer chez eux une humilité appropriée... du moins chez les simples soldats. Les officiers eurent un peu plus de mal à comprendre. Comme toujours, d'ailleurs.
(…) Je trouve votre religion répugnante. Elle est cruelle, laide, dépourvue de miséricorde et confortablement contente de soi. Elle manque totalement d'humanité et je la rejette.
(dixit Séphrénia à propos de la religion élène).
Ne prévois pas de fêter la victoire tant que tu n'as pas gagné la bataille (…).
L'espoir est une vertu cardinale (…) même quand il est mal placé.
- Un de ces jours, il faudra que tu m'expliques quelle est la morale d'un voleur.
- En fait, elle est très simple, Emouchet. La règle première est de ne payer pour rien.
"- Quelqu'un aurait-il eu l'idée d'emporter à boire ? s'informa-t-il (Silk)
- Vous n'en avez pas eu assez hier ? rétorqua Belgarath.
- C'était pour oublier. Là, c'est pour des raisons thérapeutiques.
- De l'eau ? suggéra Garion
- Garion, j'ai la gorge sèche, pas les pieds sales."
- (…) Mais pourquoi faut-il que ces Elènes soient aussi obtus ?
- Parce que leur Dieu ne veut rien leur expliquer, Aphraël, lui répondit Séphrénia.
- Quel vieux raseur ! Il crée des règles sans raison aucune. Voilà tout ce qu'il sait faire... des règles. Il est rudement ennuyeux.
Ce roman raconte l'histoire de deux adolescents qui s'appellent