Peut-on se soigner en se confiant à un tableau ? On parle bien d’art-thérapie, de créer pour exprimer son malaise, pour se comprendre à travers les intuitions de l’inspiration. Mais c’était différent. Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. Il en avait toujours été ainsi. Quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée. Le merveilleux demeurait la meilleure arme contre la fragilité.