[...] Ces limites montrent exactement la latitude que l’on peut avoir dans une fiction historique, et comment la crédibilité de n’importe quelle reconstruction – qu’elle soit historique ou fictionnelle – repose moins sur la reproduction des « faits » apparents que sur la compréhension des incertitudes de cette information et de la nécessité d’une approche historique pour l’utiliser. La limite entre franche spéculation historique et fiction est facilement franchie, car l’archéologie permet de plus en plus une évaluation nouvelle des sources écrites ainsi qu’une base indépendante pour dessiner de nouvelles images du passé.