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Citation de Cricri124


Au début des années 1870, les Osages avaient été déplacés depuis leurs terres d’origine du Kansas vers une réserve rocailleuse d’Oklahoma, censée être de moindre valeur mais dont on découvrit par la suite qu’elle reposait sur le plus grand gisement pétrolifère des États-Unis. Pour y accéder, les chercheurs devaient louer les terres aux Osages et leur reverser des royalties. Au début des années 1900, chaque personne inscrite sur le rouleau de la tribu commença à recevoir un chèque trimestriel. Le montant initial ne s’élevait qu’à quelques dollars, mais, au fil du temps, alors que l’on extrayait de plus en plus de pétrole, les dividendes se comptèrent par centaines, puis par milliers de dollars. Le montant augmentait presque tous les ans, comme les ruisseaux de la Prairie qui se rejoignent pour former la large rivière boueuse qu’est le Cimarron, et que les membres de la tribu aient à eux tous accumulé des millions de dollars. (Pour la seule année 1923, la tribu perçut plus de trente millions de dollars, soit l’équivalent de plus de quatre cents millions de dollars actuels.) Les Osages étaient alors considérés comme le peuple le plus riche par individu au monde. « Voyez et contemplez ! s’exclamait un journaliste de l’hebdomadaire new-yorkais Outlook. Les Indiens, au lieu de mourir de faim […], jouissent de revenus réguliers qui rendent les banquiers malades de jalousie. »
[Chapitre 1 : La disparition]
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