Le sommeil, qui n'a sur le corps qu'un effet très minime, s'accompagne d'une extinction temporaire, ou du moins d'une grande confusion, de l'âme. La faiblesse du corps et celle de l'esprit dans la prime enfance sont exactement proportionnées, leur vigueur dans l'âge adulte, leur désordre empathique dans la maladie, leur commune dégradation dans la vieillesse. L'étape suivante semble inévitable: leur dissolution commune dans la mort.