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Critiques de David Lopez (10)
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Avengers Extra, tome 12 : captain Marvel

Ce récit est l'aboutissement d'une métamorphose. Il n'est point question, ici, du processus mais du résultat (pour le processus se reporter aux épisodes des Avengers antérieurs au crossover Infinity). D'une chrysalide, au demeurant sexy, est né un magnifique papillon cosmique. Carol Danvers, autrefois Miss Marvel (membre secondaire des Avengers), s'est transformée en Captain Marvel, devenant la troisième femme (après Monica Rambeau et Genis-Vell) à endosser le costume d'un héros majeur de la Maison des Idées.



Il faut dire que la place était vacante depuis 2010 (aux USA, ses aventures ont débuté en 2012), et le choix de Miss Marvel na rien d'illogique. Déjà, pas besoin de changer de nom. Ensuite, comme son illustre prédécesseur Mar-Vell (et beaucoup de successeurs), Carol Danvers a du sang Kree (donc alien) qui coule dans ses veines. Mieux même, c'est son exposition à une machine Kree qui a recombiné son ADN, la dotant de ses pouvoirs (super force, vitesse, capacité de voler, maîtrise de l'énergie stellaire) et faisant d'elle Miss Marvel. L'essence même du peuple de Mar-Vell est donc la source de ses pouvoirs. Enfin, des femmes ont antérieurement assumé l'identité de Captain Marvel. Autant d'arguments qui font de Carol la candidate idéale pour reprendre le flambeau.



En ce qui concerne la présente histoire, qui lance officiellement la série régulière, elle est, à mon sens, franchement réussie. Les événements relatés ici sont postérieurs au crossover Infinity. Rappelons que celui-ci mettait en scène la grande bataille cosmique opposant l'Alliance Galactique (composée des dirigeants des principales races extraterrestres du marvelverse, des Avengers et de l'essentiel des héros cosmiques de l'éditeur) à la double menace des Bâtisseurs (une antique race d'aliens qui, il faut bien le dire, ne se prennent pas pour de la merde) et de Thanos et ses sbires. Bien sur, aucun mystère sur l'identité des vainqueurs, mais le prix fut élevé et de nombreux mondes furent détruits, destruction qui engendra des millions de réfugiés. Ceux-ci furent, après l'arrêt des hostilités, relogés sur diverses planètes, dont une partie, à l'initiative de J'son, l'empereur de Spartax (et père de Star Lord, des Gardiens de la Galaxie) sur la planète Torfa. Mais, alors que tous ces Sans Planètes Fixes commencent à peine à se faire à leur nouvelle patrie, un mal mystérieux se met à décimer une partie de la population. Sur des prétextes humanitaire, l'empire Spartax exige l'évacuation de Torfa. Problème, nos aliens traumatisés refusent d'être déracinés à nouveau et envoie une des leurs quérir l'aide de Captain Marvel.



Comme je l'ai dit ce récit est une franche réussite (qui, soit dit en passant, contribue à donner toutes ses lettres de noblesse au format kiosque), et ce pour plusieurs raisons :



-Carol Danvers incarne un Captain Marvel tout à fait crédible et, si son caractère n'a pas changé depuis qu'elle n'est plus Miss Marvel (frondeuse, un peu garçon manqué, animée par un idéale de justice, pas vraiment diplomate), il est d'autant plus remarquable qu'il est davantage en adéquation avec son apparence. Il faut dire que le costume n'est pas le même, mais ce qu'elle perd en sex-appeal, elle le gagne en profondeur. Dans le dessin lui-même les rondeurs féminines sont atténuées (le fait qu'une femme, Kelly Sue DeConnick, soit au scénario y-est-il pour quelque chose ?). Au passage, le travail de David Lopez est remarquable, avec, une fois n'est pas coutume, des décors plutôt soignés.



-la narration : classique (on présente d'abord le début de la fin, avant d'opérer une série de flashbacks, afin de nous expliquer comment on en est arrivé là, avant de terminer, en toute logique, par la conclusion) mais efficace, sans temps morts.



-les références : un univers, on s'en doute, cosmique, avec des clins d’œil à Star Wars (l'empire galactique contre la résistance, les multiples races extraterrestres, dont le design évoque les créations de Lucas, les batailles spatiales) mais aussi au manga (plus dans le dessin, avec des visages très expressifs et une Carole Danvers qui, parfois, balance des rafales d'énergie à la manière d'un Sangoku).



En résumé : voilà une bien belle façon de débuter une série régulière et Carol n'a franchement pas perdue au change avec sa nouvelle identité. Une promotion, en somme.



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Black hand & iron head

Quand on découvre l'album, on est étonnée. Le format est paysage, très coloré et dynamique. Deux femmes se tiennent tête, c'est Black Hand et Iron Head. On découvre rapidement qu'elles sont soeurs et très déterminées. Très vite, les choses tournent à la catastrophe. Le médecin du père mourant n'est pas celui qu'il prétendait être. A t'il tuer le paternel garant de la sécurité des vilains? Pourquoi a t'il voler toutes les armes des criminels? Qui est derrière ce vol incroyable? Pour trouver des réponses et faire justice, les deux nanas mènent l'enquête et bottent des culs. Les révélations sont hautes en couleurs pour la plus grande satisfaction du lecteur. Surtout qu'elles se succèdent avec une augmentation dans l'intensité et la complexité. Un ingénieux détournement des schémas classiques.



Nous n'avons pas le temps de souffler. On est emporté page avec page avec cette notion de justice et de famille. Chacun l'a définit à sa manière avec son éthique toute particulière. Le scénariste évoque le racisme, la grossophobie et toutes formes de discrimination. Parce que cela ira aussi dans une confrontation entre la notion de gentil et méchant. Une limite assez floue qui génère des rebondissements saisissants et captivants. Le dessins de David Lopez sont très réalistes et chaleureux. Il utilise la couleurs pour impulser une vraie énergie dans le récit. Un travail complet et riche qui nous fait attendre avec impatience la suite.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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X-Men, Tome 1 : Elémentaire

Trop rapidement, le récit sombre vite dans le convenu, voire même l'expéditif ou le bâclé. Malgré (à cause ?) les nombreux affrontements musclés, la tension ne s’installe jamais.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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X-Men, Tome 1 : Elémentaire

Je n'ai pas trouvé ce livre incroyable. Il était même selon moi "correct".

Le dessin de Logan m'a vraiment dessus (j'était habituée à mieux), l'histoire en elle-même n'était pas extraordinaire mais tout de même intéressante.

Je pense lire la prochaine BD pour voir si ça s'améliore.
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Avengers Extra, tome 12 : captain Marvel

La scénariste axe son approche pratiquement uniquement sur ses personnages, autour d'une trame assez rudimentaire et très classique. Et même si, en effet, les deux derniers épisodes relèvent le niveau, l'ensemble manque cruellement d'une dynamique qui pourrait nous tenir aux tripes tout du long !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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X-Men, Tome 1 : Elémentaire

Ce tome regroupe les épisodes 1 à 4 d'une nouvelle série ayant commencé en 2013 (dans le cadre de la deuxième phase de l'opération "Marvel NOW"), peu après All new X-Men et "Uncanny X-Men" de Brian Michael Bendis, et peu de temps avant le début de la série "Amazing X-Men" de Jason Aaron. Ce tome comprend également l'épisode 244 de la série "Uncanny X-Men" datant de mai 1989, ainsi que la reproduction des 14 couvertures variantes.



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---X-Men épisodes 1 à 3 (scénario de Brian Wood, dessins d'Olivier Coipel, encrage de Mark Morales, aidé par Scott Hanna) - La sœur d'un des ennemis des X-Men est de retour sur Terre (non il ne s'agit pas de Cassandra Nova) et elle dispose d'un pouvoir peu commun, avec une soif de vengeance inextinguible. Par un concours de circonstances déconcertant, Jubilation Lee (Jubilee) se retrouve avec un nourrisson sur les bras. Elle essaye donc de rallier l'école Jean Grey pour offrir un gîte digne de ce nom à ce marmot. Ororo Munroe (Storm), Anna Marie (Rogue) et Kitty Pride vont au devant de Jubilee, pendant que Rachel Summers (Phoenix) et Elizabeth Braddock (Psylocke) reçoivent comme il se doit un ancien ennemi des X-Men venu chercher asile à l'école Jean Grey. Épisode 4 (scénario de Brian Wood, dessins de David Lopez, encrage de Cam Smith) - Logan emmène Jubilee et son marmot sur la plage de Santa Monica. Ororo, Kitty, Rachel, Elizabeth et Rogue règlent leurs différends tout en sauvant un avion gros porteur dont un des réacteurs est défaillant.



Le contenu de ce recueil indique où Brian Wood et ses responsables éditoriaux ont été chercher leur inspiration pour créer une nouvelle série X-Men : dans l'épisode 244 reproduit en fin de volume. L'idée est de confier cette nouvelle série à un scénariste réputé pour écrire des personnages féminins, avec respect, doigté et crédibilité. Brian Wood avait déjà produit une histoire pour les X-Men (de la continuité principale 616) : Alpha & Omega (en VO), ainsi que d'autres pour la version Ultimate. Pour cette première histoire, il ressort du placard un ennemi déjà existant des X-Men (peu utilisé récemment), lui adjoint une sœur, et c'est parti pour une situation conflictuelle menant droit à l'affrontement. Il ramène le personnage de Jubilation Lee sur le devant de la scène en respectant ce qui lui est arrivé récemment, c'est-à-dire qu'elle est devenue un vampire (voir Curse of the mutants et Cursed, en VO), en lui collant un bébé dans les bras. La constitution de cette équipe se fait de manière organique, sans que le lecteur éprouve l'impression que le scénariste force un regroupement de personnages exclusivement féminins.



Afin d'attirer le lecteur, les responsables éditoriaux ont payé pour un lot de couvertures par des artistes en vogue. La version "bébé" par Skottie Young est désarmante de candeur et d'humour. Storm dessinée par Milo Manara est facétieuse et sensuelle (même si les talons hauts sont anachroniques). Storm par Sara Pichelli est majestueuse et imposante. Les 3 couvertures d'Olivier Coipel sont raffinées et gracieuses. Pour que l'intérieur soit aussi alléchant que les couvertures, les éditeurs ont réquisitionné Olivier Coipel qui dessine les 3 premiers épisodes, assisté par un bon encreur Mark Morales. Coipel est égal à lui-même : il s'intéresse plus aux personnages qu'aux décors, et il aime bien les pages avec une quantité de cases limitée. À part ces caractéristiques nuisant parfois à l'immersion, Coipel a l'art et la manière de croquer les personnages avec conviction, leur insufflant une présence vive et gracieuse, une classe sophistiquée. Les expressions des visages sont plus nuancées que dans les comics de base. Les poitrines de ces dames disposent d'une dimension normale (garanties sans silicone) ; seul le décolleté de Storm laisse à penser qu'elle doit subir quelques accidents vestimentaires. La mise en page expose les actions comme les dialogues avec un rythme naturel, jouant des perspectives pour accentuer les déplacements, alternant les angles de vues pour mieux animer les conversations. Pour l'épisode 4, David Lopez essaye de rapprocher son style de celui de Coipel. Il n'est pas vraiment convaincant et le lecteur peut ainsi, par comparaison, mieux apprécier le degré de subtilité de Coipel. Les dessins de Lopez sont professionnels et compétents, mais sans la personnalité de ceux de Coipel.



Évidemment, il n'est pas facile de lancer une nouvelle série X-Men qui soit originale et qui se différencie facilement des précédentes, ou mêmes des actuelles. Brian Wood dispose d'un dispositif original (une équipe composée uniquement de femmes), mais cela ne suffit pas pour faire une histoire intéressante qui tienne la route. Sa supercriminelle est assez originale au départ, mais rapidement la nature de ses pouvoirs devient très floue, lui permettant de posséder aussi bien des éléments technologiques qu'organiques (alors qu'au départ il semblait qu'elle ne pouvait le faire que pour les appareils). Le bébé (sans aucune personnalité) confié à Jubilee devient rapidement artificiel, sans aucune notion des précautions et des attentions nécessaires pour en prendre soin. Jubilee finit même par l'emmener sur le champ de bataille (que fait l'assistance publique ?). Le dilemme moral concernant la survie de Karima Shapandar reste à un niveau purement superficiel. L'utilisation des pouvoirs de Psylocke dans l'épisode 4 est totalement délirante et incohérente avec ses manifestations antérieures. Jubilee en tant que vampire sur la plage protégée par un parasol et un gadget électronique taxe la crédibilité du lecteur au delà de toute suspension consentie d'incrédulité (quoi ? Un bébé confié à une vampire ? Appelez la protection infantile !).



Pour une amorce de nouvelle série, le résultat n'est pas à la hauteur des moyens investis (scénariste et dessinateur haut de gamme). Le lecteur a du mal à croire à ce qu'on lui raconte, malgré des dessins convaincants. 2 étoiles.



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--- Uncanny X-Men 244 (scénario de Chris Claremont, dessins de Marc Silvestri, encrage de Dan Green) - À cette époque (1989), les X-Men sont basés en Australie (après les événements de Fall of the mutants). Afin de rompre un peu la monotonie de cette base désertique, Ororo Munroe (Storm), Anna Marie (Rogue), Alison Blaire (Dazzler) et Elizabeth Braddock (Psylocke) décident de s'offrir une virée entre filles dans un grand centre commercial "Hollywood Mall". Dans ce temple de la consommation (après quelques emplettes, un passage chez le coiffeur et un spectacle de gogo danseurs), elles croisent la route de Jubilation Lee, pourchassée par l'escadron M (une parodie des Ghost busters armés de résidus de Inferno).



C'était une autre époque : les scénaristes pouvaient s'offrir un épisode de détente sans mettre en péril la balance budgétaire de l'entreprise Marvel. Claremont s'amuse à montrer ses héroïnes en goguette, tout en présentant une nouvelle mutante qui viendra rajeunir l'âge moyen de l'équipe. Il parodie les Ghost Busters, avec un certain talent et fait ressortir les personnalités de ces dames, avec plusieurs nuances. Les couleurs de Glynis Oliver piquent toujours autant les yeux (le visage violet d'Alison). Les dessins de Silvestri sont vivaces, mais parfois un peu grossiers, et sa capacité à masquer le manque d'arrière plan est nulle (par comparaison, les arrières plans de Coipel semblent denses). 4 étoiles pour une histoire rigolote et enlevée.
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X-Men, Tome 1 : Elémentaire

Cette nouvelle série estampillée Marvel NOW propose un postulat inédit pour l’éditeur : l’équipe mise en scène est uniquement composée de personnages féminins issus des rangs des X-Men. Le tout servi par le dessinateur-star Olivier Coipel ? Alléchant programme !
Lien : http://www.actuabd.com/X-Men..
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X-Men, Tome 1 : Elémentaire

Une énième équipe des x-men, seul différence elle est composée uniquement de femmes. Cela n’empêche pas l’indifférence face a ces x-men. On ne vibre pas une seul fois avec eux, le plus mauvais des numéros1 de la nouvelle collection de Panini. Aucune envie de lire la suite après avoir fermé ce livre. La présence d'olivier Coipel au dessin ne peut empêcher la déception.
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Planète football - Illustré

Si le livre souffre de quelques répétitions entre le texte et le dessin (et de quelques fautes d'orthographe), il n'en reste pas moins un ouvrage très complet sur le domaine et un rappel sur l'influence positive que peut avoir le football.
Lien : https://www.leparisien.fr/cu..
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Planète football - Illustré

Entre essai et manuel scolaire, Planète Football offre un excellent aperçu de l’attrait magique et du pouvoir réel que ce sport génère et détient sur tous les continents. Que la meilleure équipe gagne !




Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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