On a beau vouloir se présenter comme des explorateurs anticonformistes, on arpente Venise de la même façon qu'on arpente un supermarché, un aéroport ou une galerie d'art, c'est à dire en étant guidé par toutes sortes de facteurs, conscients ou inconscients. Nous pensons être indépendants et pleins d'imagination, mais nous ne sommes pas plus libres de vagabonder que des wagons sur leurs rails.