Elle ne trouva aucune trace de son billet pour le lendemain, bien qu’elle doutât que les vols reprennent avant plusieurs jours. Plus problématique, elle n’avisa pas non plus son passeport diplomatique.
Soudain, une image lui revint en mémoire. Au moment où l’avion se désagrégeait dans les airs, alors qu’elle s’accroupissait par réflexe en tournant le dos aux baies vitrées, et avant qu’il n’en fasse de même, Enzo Meazza tendait son bras vers le guichet…
— Cet imbécile a embarqué mon passeport ! s’exclama-t-elle.