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Citations de David S. Khara (200)


Vies de cons... pas capables de nous satisfaire de ce que nous avons jusqu'au moment où tout fout le camp.
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Quand un loup choisit sa demeure, il opte de préférence pour une bergerie.
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Le précédent acheteur a dû le mettre en garde sur mes intentions véritables. Aujourd'hui, il sert d'engrais pour conifères quelque part en Virginie. Je ne peux pas vous dire où avec précision, cela dépend des vents dominants.
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Cesse de te plaindre et économise ton souffle. Accessoirement, ça nous fera des vacances, ajouta-t-il à voix basse.
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- Churchill savait et comprenait tout. Il m'arrive de penser qu'il observait le monde depuis le ciel pour avoir autant de recul.
- Il le voyait surtout à travers sa bouteille!
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Savoir pour ne pas oublier. Comprendre pour ne pas reproduire. P129
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Il réalisa alors à quel point la dénomination d' « homme le plus puissant du monde libre » n'était qu'une mascarade, et les dirigeants élus, des baudruches manipulables à l'envi. Les grands idéaux politiques martelés lors des meetings de campagne devant des foules hystériques ? Du théâtre. Les discours passionnés et poignants sur la grandeur de la patrie ? Une tartuferie.
Le seul idéal qui valait, l'unique vrai fondement de la politique n'était pas une philosophie, et moins encore une conviction. Non, l'alpha et l'oméga de cette sacro-sainte politique, la clef du pouvoir, se palpait, se manipulait avec fièvre, s'empilait en liasses dodues et portait un nom à faire saliver les légions tombées en son nom : le dollar.

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Quand je te dis que l’argent est un Dieu cruel et insatiable, je parle au premier degré. La City est l’une de ses cathédrales, financiers et investisseurs constituent son clergé, et nous, les peuples, ne sommes rien de moins que ses dévoués fidèles. Ses anges font du business et le seul paradis qu’il promet est fiscal.
À l’instar d’une déité, il accomplit des miracles et déchaîne des cataclysmes. Un gamin crée un réseau social sans rentabilité, sans modèle économique, mais comptant des millions d’abonnés ? Qu’à cela ne tienne, valorisons sa société de plusieurs milliards de dollars, bien plus qu’une industrie produisant un bien palpable et à l’utilité irréfutable. Un pays s’endette trop lourdement par la faute de banquiers cupides et de politiciens ineptes ? Qu’à cela ne tienne, imposons à la population une austérité insoutenable. Et le pire, c’est que, de la même manière qu’une religion, le système entier ne tient que par la foi que nous lui accordons. Il ne repose sur rien de tangible. Des dettes virtuelles, des lignes de code informatique, du vent. Pourtant, il guide toute notre existence, occupe notre esprit du soir au matin. Gagner de l’argent, en dépenser, payer ses factures, s’offrir un loisir, plus rien n’est gratuit, et tout, tu m’entends bien, tout nous ramène au fric. Nous avons perdu la bataille le jour où l’expression « gagner sa vie » a vu le jour. Gagner sa vie est devenu plus important que « vivre sa vie ».
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Adolescent, j'éprouvais même une fierté orgueilleuse à l'idée d'une filiation avec une culture qui avait offert au monde le siècle des Lumières et la Déclaration des droits de l'Homme. La fougue de la jeunesse m'empêchait de comprendre l'utopisme de cette dernière. ce n'est qu'une fois devenu homme que je mesurai vraiment le gouffre séparant l'intention de la réalité...
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Elena laissa échapper le rire franc qu'Eytan attendait depuis le début du repas. L'espace d'un court instant, ses yeux fauves pétillaient de malice tandis que sa bouche fine abandonnait le pli d'amertume qui, jusqu'ici, assombrissait son visage. Eytan admira sa beauté sans artifices.
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Un Coeur n'a pas besoin de battre pour saigner.
Le mien saigne depuis un siècle et demi.
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- Il y a le monde tel qu'on l'imagine, tel qu'on l'espère, et le monde réel, Harry. Le jour où l'on comprend cela, on cesse d'être un enfant.
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- Vous êtes qui ?
Cette question ou une autre...
- Tu ne me reconnais pas ? Répond-il, surpris.
Je cherche. En vain.
-Non je devrais ?
Cette réponse ou une autre...
- Je suis ton meilleur pote !
Yul Brynner se fend d'un grand sourire, et me colle une praline.
Retour sur le cul.
Mais cette fois tout devient noir...
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Les bourreaux sont des hommes et seulement des hommes. Les considérer autrement reviendrait à nous affranchir de notre responsabilité en tant qu'espèce.C'est pourquoi nous préférons les prendre vivants. Afin de les exposer dans toute l'horreur de leur vraie nature : la nôtre.
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"J'enfilais un pantalon de toile beige et une chemise bleue de belle facture. Des chaussures anglaises noires, vernies à la perfection, assureraient le bon coordonné haut-bas, une harmonie que je ne romprais pour rien au monde. Ainsi, vêtu, je m'installais confortablement dans mon fauteuil de velours rouge, ouvris le livre posé sur le guéridon et entamai la lecture du deuxième tome du Seigneur des anneaux pour la vingt-troisième fois." (P.64)
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Je me nomme Werner Von Lowinsky. Mon père était prussien et ma mère française. Mélange ô combien explosif si l'on se replace dans le contexte historique de mes jeunes années. Je suis né en 1812 à New York. Je suis un vampire. Voilà. Croyez-moi ou pas, craignez-moi ou pas, peu importe. Les choses sont ainsi.
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Mais je crois mon cher. Ma foi se porte sur les lois de la physique, et sur l'ensemble des règles de l'univers. Je n'exclus pas l'existence d'un être supérieur, je doute simplement qu'il ait poussé le vice jusqu'à endosser plusieurs personnalités afin d'inciter les humains à se massacrer en ses multiples noms. A moins que Dieu ne souffre d'un sévère trouble dissociatif de personnalité, ce qui expliquerait pourquoi le monde est aussi mal barré....
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Sa contenance et son esprit analytique reprirent le dessus. Une redoutable équation se dessina dans son esprit. Angela décrocha son téléphone, convaincue qu'il lui fallait contacter les autorités susceptibles de mener des investigations. Une démarche motivée par des considérations très éloignées de son devoir de citoyenne...
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Bien loin des caricatures décrivant des goules putrides, je corresponds plus à l'image d'un dandy qu'à celle d'un cadavre décomposé.
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Comme si l'absurdité de la guerre ne se suffisait pas à elle-même. Comme si la sauvagerie des vainqueurs effaçait la barbarie des perdants....
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