Plus les moqueries se faisaient méchantes et humiliantes, plus je mangeais.
Je dévorais ma tristesse et mes émotions comme si, une fois enfouies au plus profond de moi, elles allaient enfin disparaître à jamais.
Manger me soulageait, puis me revenait en pleine face comme une gifle.
Plus je mangeais, plus je nourrissait mon mal-être, et la certitude que je n'étais pas belle ni digne d'être aimée.
J'avais traversée l'enfance en essayant de me faire la plus transparente possible....