Avec le temps, je me suis habituée à cette existence monotone. Je pense qu’à force, j’y ai même fixé mes repères, espérant vainement qu’on vienne m’y libérer. C’est comme si j’avais des chaînes ; je peux toujours marcher, mais au-delà d’un certain moment, je ne peux que reculer. Toujours et encore faire machine arrière, comme si réellement ça allait empêcher le mal de frapper à notre porte.