"Moi je comprends pas tout, mais je veux pas que maman elle meure alors je lui dis bonne nuit et lui fais un bisou. Et puis la glace se reforme."
"Tout être possède un flux magique en lui, mais seuls les magiciens savent le manier.
Je me retrouve dans le monde du Rêve. La grotte obscure de ma dernière visite a laissé place à une ville aquatique. Un feulement m’accueille. Je me retourne et m’agenouille devant Shalimar. Je tends les bras et elle vient se blottir contre moi. Presque aussitôt, des images rassurantes envahissent mon esprit. Je la remercie en la gratouillant entre les oreilles. Puis nous partons à la découverte de la ville. Celle-ci se trouve au fond d’un abysse et est entourée d’une sorte de champ protecteur empêchant l’eau d’entrer. Les bâtiments luisent d’une lumière bleutée. Grâce à celle-ci, je peux observer les fonds marins qui nous entourent de grandes falaises, quelques animaux… et des sirènes ! Avec bien sûr quelques ondins. Certains traversent le champ et se baladent dans les rues. Je continue mon chemin et arrive devant un gigantesque bâtiment, probablement le palais. Alors que je m’arrête pour mieux l’observer, des larmes me montent aux yeux et brouillent ma vision. Je les essuie du revers de la main et m’aperçois qu’il s’agit de sang. Peu après, le champ protecteur entourant la ville se brise. Juste avant de me noyer, la voix d’Hikaru me ramène dans le monde réel. Je suffoque puis inspire à pleins poumons. J’ouvre les yeux. Ma vision est toujours brouillée par des larmes de sang. Elles n’ont donc pas coulé que dans mon rêve…
"_Il faudrait d'abord savoir si ma magie est compatible avec celle de la pierre...
_Elle l'est ! Tu as vu sa couleur ? Et puis elle donne naissance à de nouvelles formes de vie et permet à la forêt de prospérer ! C'est de la magie vitale ! Il faut vraiment tout t'expliquer hein ?"
"_Kao, tu ne peux pas mourir, on a besoin de toi ! Tu m'entends ? Tu dois vivre !
_Vivre ? Ça veut dire être prisonnière d'un corps...et souffrir ? Pourquoi ferais-je ça ?
_Parce que tu portes sur tes épaules le futur [...]."