Le renvoi de chacun aux attributs de sa seule identité sexuée fait courir le risque d'un considérable appauvrissement de la condition humaine. Dans une telle vision du monde, le masculin n'appartient qu'à l'homme, tandis qu'une femme ne peut qu'incarner "la" femme, ou plus exactement "l'éternel féminin".
Nier le sexe au profit du genre, ou restreindre chaque sexe aux seules valeurs et attributs de son genre: les deux initiatives peuvent se révéler tout aussi caricaturales et simplificatrices l'une que l'autre. (page 176)