Toujours au galop, tu te mets à genoux, puis accroupi, enfin tu lâches les poignées en te redressant. Les pieds presque parallèles épousent la cadence, le cheval est ton métronome. Alors, debout, les jambes un peu fléchies, tu écartes les mains. Tes larmes coulent, mais ce ne sont pas des larmes tristes. Aujourd'hui, tu ne tomberas pas. Demain peut-être. Qu'importe? Tout est équilibre.
Les bras en croix, tu es détaché et libre, et en même temps relié à tout. Tu embrasses le monde qui s'offre à toi.