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Citations de Delphine Pessin (160)


La vieillesse, on a beau savoir, on ne s’y attend pas. Les changements sont imperceptibles. Un matin, on remarque une veinule grenat qui n’était pas là auparavant. On a mal aux os, on se grippe comme une machine qui a besoin d’huile.
L’âge vient sournoisement. C’est lorsqu’on s’aperçoit que son fils est devenu un homme qu’on réalise qu’on est vieux. (p.53)
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La peur n'a jamais empêché les choses d'arriver. Ça les rend juste plus difficiles.
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Je suis convaincue qu'un sourire, c'est comme un boomerang : quand tu l'envoies, il revient vers toi.
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Un lit, c'est reposant. On peut y dormir. Y lire ou bien rêver. Maintenant, je sais qu'on peut aussi y mourir.
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Quand j'ai rencontré Mme Florent, elle venait d'arriver au Bel-Air. Elle avait l'air paumé d'une taularde qui se demande ce qu'elle a bien pu faire pour se retrouver là. Des fois, elle râlait, mais pas très souvent. Elle restait cloîtrée dans sa chambre, à regarder dehors, avec dans les yeux comme une envie de fin du monde.
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Depuis qu'Arthur à son cancer, j'ai remarqué que les gens se divisent en deux catégories : Il y a ceux qui comme Lili, prennent des nouvelles tout en cherchant à être rassurés. Ils ne savent pas comment témoigner leur amitié, appellent tout le temps, mais sont aussi très mal à l'aise sur le sujet. Les autres, qu'on croyait être des amis, se contentent de vous envoyer un texto ou deux, puis très vite c'est silence radio. Comme si au fil des mois, ils avaient oublié jusqu'à votre existence.
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J'avais le sentiment qu'on ne redeviendrait pas amis, mais il n'y avait plus rien sous le tapis. On avait balayé les malentendus, évacué les rancoeurs. (p.170)
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Tu sais, Capucine, on a tous nos fissures. Soit tu les caches en essayant très fort de croire qu’elles n’existent pas. Soit tu les acceptes et tu les répares.
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La vérité c'est que j'avais honte. Honte de ne pas savoir me défendre. Honte de subir sans broncher les brimades quotidiennes. Comment parler à mes parents, en sachant par avance la déception qu'ils ne manqueraient pas d'éprouver ? J'avais peur aussi. Si je parlais, je savais pertinemment qu'ils appelleraient le collège. Et si Barbara et les autres avaient des ennuis à cause de moi, ils me le feraient payer très cher.
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C'est fort, et fragile, le bonheur. On le prend comme une évidence, on croit qu'il durera toujours. On ne devrait pas.
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- Qui c’est, ce Romain ?a - t -elle demandé avec un regard inquisiteur .
- ....
Ce n’est quand même pas le gros en première année à l’Ifas ?
- Il n’est pas gros .
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Certaines personnes rejettent la différence. Par bêtise.
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Les médecins ont dit à mes parents de contacter la MDPH qui a décidé qu'un PAP serait mis en place. Je n'aurais pas d'AVS, mais il était évident que je bénéficiais du RASED.
Quand on a un enfant malentendant, on doit apprendre à communiquer avec des signes. Mes parents, eux, ont appris à maîtriser le langage des sigles. (p.17)
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Finalement, nous avions opté pour Baudelaire et sa série de poèmes sur le spleen. Combien ses mots faisaient écho en moi! L'auteur y évoque son combat contre l'angoisse qui l'envahit, jusqu'à l'anéantissement final. (p 101)
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Je me disais que si je ne répondais pas à la provocation, ils finiraient par se lasser. Je les imaginais, pareils à un nid de frelons : si on ne bougeait plus, ils s'arrêtaient de piquer
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Je suis convaincue qu'un sourire est comme un boomerang : quand tu l'envoies,il revient vers toi.
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Pourquoi se prendre la tête pour demain, y'a qu'aujourd'hui qui compte !
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Il n'y a que dans les contes de fées que la fin heureuse se termine pas : "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants." Comme si tout ce qui existait après était un bonheur garanti. Le contraire de la vie réelle, quoi.
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Il faut que tu comprennes que tout le monde se trouve un tas de défauts. C'est normal. Ce qui ne l'est pas, c'est que ces défauts cachent tout le reste. Tu ne te vois pas comme je te vois parce que tu te focalises sur ce qui ne te plaît pas.
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[C'est Chocolat, la petite chienne, qui parle]
Arnold m’avait dit à quel point il était important de bien élever son maître, alors je lui ai enseigné plein de tours. Je lui ai montré comment donner la patte en lui présentant la mienne, et la meilleure manière de me gratouiller derrière les oreilles ou me masser le bas du dos. Je lui ai appris qu’il suffisait de dire « Assis » pourque je m’assoie, et « Couché » pour que je me couche. Il était très intelligent et comprenait vite. En moins de trois jours, il avait acquis toutes les bases d’une bonne éducation. C’était un élève très doué.
Pour le récompenser, je l’emmenais dans le jardin. On jouait à la balle et, à force d’entraînement, il la lançait vraiment très loin. Je la lui rapportais en courant, il ne se lassait pas de recommencer.
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