[omocha, jouet]
Mon salon est un terrain de souvenirs.
Sur les étagères, le canapé, la table basse, cohabitent train électrique, kokeshis anciennes, boîtes à musique, peluches.
Ces jouets sont ceux du passé, je n’en ai acheté aucun.
Ils m’appartenaient, appartenaient à ma sœur, à mes parents.
Tous gardent trace de récits oniriques, de doigts enfiévrés, de corps en mouvement. J’ai tout gardé. Seki voulait tout jeter. J’ai tout gardé.