Alice lui demandait souvent quels problèmes le minaient. Lui aussi se posait souvent ces questions auxquelles il connaissait une réponse qu’il ne voulait pas s’avouer. Il trouvait que ses romans fantastiques parvenaient efficacement à taire ses angoisses. Chaque mot faisait office d’exutoire, de psychanalyse, de catharsis. En eux, il plaçait tout ce qui le terrifiait dans la vie, dans la société ou dans son travail.
Néanmoins, pour rien au monde, pas même pour un livre, il n’aurait troqué sa vie pour une autre.