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3.53/5 (sur 18 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 14/08/1967
Biographie :

Journaliste, Denis Lafay a fondé en 1997 le mensuel Acteurs de l'économie qui traite toute l'actualité économique en Rhône-Alpes et Auvergne.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Denis Lafay
Ce n'est pas le temps qui passe mais nous qui passons !
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Quand, en plein confinement, j’ai vu ces familles patienter trois heures pour s’empiffrer de hamburgers dans un célèbre fast-food, j’ai compris que ce “monde d’après” n’était pas près d’éclore », synthétise le paléoanthropologue Pascal Picq.
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Prendre conscience de sa fragilité, accepter sa fragilité, faire reconnaître sa fragilité : il est sans doute en effet d'autant plus difficile d'y parvenir à une époque où gagner, conquérir, posséder, dépasser, constituent le lexique dominant.
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Il est vital d'enseigner l'origine de l'homme dès les premières années scolaires. Pour une raison capitale : lorsque l'on sait, très jeune, que l'homme fait partie du monde animal, que son cousin le plus proche est le grand singe, qu'il existe des filiations composant une même histoire, ce n'est pas sans incidence sur le regard que l'on portera sur soi-même, sur les autres, sur l'environnement. Il faut connaître « hier » pour mieux saisir « aujourd'hui » et construire « demain ». Cela nous apprend que l'histoire de l'homme n'est qu'une partie de la terre, de la vie, de l'univers. Cela permet de nous « rassurer ». D'autre part, prendre conscience jeune que l'histoire et le peuplement de l'Europe sont le fruit des migrations aide à poser un autre regard sur l'immigration. Notre histoire n'est faite que de mouvements de populations, produits par le milieu naturel, les mutations environnementales, les agressions humaines. D'ailleurs, la plus belle des immigrations implique l'Homo sapiens en Europe. Il faut rappeler que depuis l'homme de Néandertal et l'homme de Cro-Magnon, nous sommes tous des immigrés. Cela quand bien même de nombreuses vagues ont été motivées par des motifs peu philanthropiques, ou simplement pour satisfaire des besoins en main-d'oeuvre. (Yves Coppens)
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Que de vision et d’audace, de courage et d’exhortations à la responsabilité, dans ces chansons ciselées pour certaines il y a une soixantaine d’années
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Que ce soit à l'égard de l'Afrique tropicale, qu'il abandonne à sa pauvreté, ou du Proche et du Moyen-Orient, creusets des religions monothéistes les plus importantes, l'homme fait preuve d'un comportement qui relève de la défense de ses racines. Il a « biologiquement » la mémoire trop courte pour voler au secours de territoires qui ont vu sa naissance il y a trois millions d'années. Cette échelle est trop lointaine pour lui. En revanche, il a conscience de son « petit berceau ». D'où la multiplication de revendications autonomistes ou ségrégationnistes. Il en va « des » Italie du Nord et du Sud, des appels à, l'indépendance de la Corse ou de la Bretagne. Et, bien sûr, de l'éclatement de la Confédération de Russie, dont on se demande jusqu'où ira son implosion. Cela pourrait signifier que l'humain n'a plus de conscience de groupe à partir d'une certaine taille : quand l'effectif est contenu dans une certaine dimension, ça va ; au-delà, son sentiment de faire partie du groupe s'étiole jusqu'à faire apparaître des volontés de scissions. (Yves Coppens)
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La violence de la pandémie rappelle que la maîtrise totale et définitive de notre environnement n'existe pas et à tout moment peut être contestée et mise à l'épreuve ; elle rappelle que les hommes créent les conditions de leur propre échec et sont l'agent numéro un de leur perte. Si ces rappels sur la fragilité qui nous est intrinsèque sont intégrés par les gouvernants et les citoyens, les leçons de cette pandémie ne seront pas vaines.
Pascal Perrineau
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L'existence d'un problème d'immigration en France n'est pas contestable. « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », avait clamé Michel Rocard. Avant d'ajouter « qu'elle doit en prendre sa juste part ». Certes, il n'est pas commode de définir cette juste part. Seule certitude, la France, prisonnière de sa frilosité, ne l'assume pas. Et elle gaspille d'inouïes opportunités. Quand donc acceptera-t-on enfin l'incontestable : la majorité des adultes immigrants arrive formée, et leur niveau moyen est supérieur à celui des Français ; ils pèsent moins sur les résultats de l'assurance-maladie que les Français, et gonflent, quand on les autorise à travailler, la cohorte des cotisants (à la Sécurité sociale, la retraite, l'Assedic...). Résultat, ils participent à l'élévation du niveau général en France —capital dans le concert de la compétitivité mondiale — et à la résorption des déficits. L'avenir de la France passe par un accueil massif et de qualité des immigrants. Encore faut-il le faire avec dignité et respect.
(Patrick Peugeot).
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Je ne suis dupe de rien. Déjà, en 2008, nous espérions que les règles du monde changent, et il n'en a rien été. Toutefois, rien ne nous empêche d'agir pour que monde ne reprenne pas sa folie consumériste et narcissique.
Clara Gaymard.
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Denis Lafay. - Progrès social dont ces ressorts de solidarité semblent s'être affaissés au fil du temps...

François Dubet. - En effet, cette représentation s'est progressivement affaiblie, et nous avons du mal, avec la mondialisation, la multiplication des échanges et des mobilités, à nous représenter la société sous cette forme organique. Si la pandémie a une vertu, et une seule, c'est de nous rappeler nos dépendances et nos dettes envers ceux que nous ne connaissons pas. Nous ne sommes plus dans une société de purs individus en compétition, une société de vainqueurs et de vaincus, mais dans un ensemble.
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