Mon voisin était financier, il faisait la navette trois fois par mois entre le New-York Stock Exchange et la City de Londres, c’était un vol British Airways. J’allais devoir cohabiter avec un Golden Boy, pendant huit heures. Tout ce que j’aime !
Il est, paraît-il, un moment déchirant pour certains, c’est le départ des enfants de la maison. Mais pourquoi donc ? Se séparer d’ados en fin de cycle, ramollos et ronchons, le smartphone greffé sur la main ne serait-ce pas plutôt une délivrance ?
… je comprenais que le modèle de vie dans lequel j’étais élevé était bel et bien remis en cause et pendant que certains s’y accrochaient, d’autres s’efforçaient de le piétiner.
Avril ou mai 1968, je ne me souviens plus exactement. Je n’avais pas encore douze ans quand j’aperçus Daniel Cohn Bendit, hilare, sur l’écran de télévision familial.
Ce qui fait du mal est définitivement marqué au fer rouge, ce qui sent bon est comme l’odeur que recherche Vittorio Gassman dans Parfum de femmes : éphémère.
Être seul au milieu de l’eau ressemble à s’y méprendre à certaines périodes de la vie. Celles où l’on doit décider seul. Celles où personne ne peut nous venir en aide ni endosser une quelconque responsabilité à notre place. Agir et assumer ses choix c’est parfois un peu compliqué quand l’autonomie précoce s’allie à l’inexpérience.
Nuit très agitée, grains et pluie au menu qui nécessitent une surveillance continue des paramètres de navigation. C’est très différent de naviguer la nuit, il y a moins de monde disponible et les manœuvres se trouvent compliquées par l’absence de lumière.
Tout le monde a eu un quart perturbé.
Ma première vie fut entièrement consacrée au nautisme et à la voile. Une vraie passion née au centre nautique des Glénans…
Mieux vaut avoir des souvenirs que des regrets 🤔