Je dois dire avant d’établir cet avis que je ne m’attendais vraiment pas à ça en choisissant ce bouquin et que je me trouve désarçonné dans le sens où j’ai beaucoup appris, mais sans prendre de réel plaisir.
Je ne peux que louer le savoir de l’auteur, mais n’étant pas expert en anthropologie, je ne pouvais parfois que le croire sur parole sans parfois comprendre le but du pourquoi du comment.
En réalité, je m’attendais à une enquête historique plus poussée et à moins d’argumentations.
Cette argumentation est assez étouffante et j’ai souvent décroché face à celle-ci en raison des termes et des références anthropologiques. Quand j’ai vu qu’on nous renvoyait à 224 notes en fin de livre, j’ai su aussitôt que ça allait être un peu plus compliqué que je ne l’imaginais.
Et pourtant, il faut tirer le chapeau à l’auteur qui garde une plume concise et fluide. Ce n’est pas réellement de sa faute si je n’ai pas apprécié toute la teneur de son discours, c’est juste du fait de mon ignorance et parce qu’en définitif le sujet ne m’intéressait pas plus que ça.
Mais qu’en est-il de ce sujet ?
Le but de Denis Vidal est de nous prouver que notre façon de voir le monde n’est pas seulement régit par nos sens, mais il dépend aussi de la manière que peut par exemple avoir un artiste à transcender une figure, une œuvre etc. et également de l’interprétation que nous faisons de celles-ci.
Pour ma part, je n’avais pas besoin de tant d’argumentations pour être convaincu et je me suis malheureusement beaucoup perdu dans cet exposé.
J’ai été un peu déçu par le chapitre 3, j’en attendais plus au niveau historique. J’avais peut-être aussi envie de rêver. Au contraire, les chapitres 7 et 8 m’ont beaucoup plu et ont rehaussé mon intérêt. Peut-être en raison d’un petit côté SF à la sauce Asimov.
En définitif, ce livre est destiné à ceux qui baignent dans l’anthropologie avant tout. Il est évidement ouvert au lecteur lambda, mais ce dernier devra bien s’accrocher et ne pas hésiter à doubler sa documentation pour jouir du labeur que nous offre ici Denis Vidal.
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