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Citation de iarsenea


-Que fais-tu, Sassenach ? Et qu'est ce que c'est que cette... chose que tu portes ?
Jamie, les bras croisés, était adossé à la porte, perplexe.
-Un soutien-gorge improvisé, répondis-je avec dignité. Je ne compte pas me promener dans les montagnes en montant en amazone et, si je ne porte pas de corset, il me faut bien quelque chose pour soutenir mes seins. Autrement, ils vont balloter pendant tout le trajet, ce qui est très inconfortable, crois-moi.
-Tu m'en diras tant, remarqua-t-il d'un air songeur.
Il décrivit un large cercle autour de moi, gardant une distance prudente, observant mes jambes d'un air intrigué.
-Et ça, on peut savoir ce que c'est ?
-Tu aimes ?
Je posai les mains sur mes hanches, ravie du pantalon de daim que Phaedre m'avait cousu en riant comme une folle du début à la fin. Le daim avait été fourni par un ami de Myers à Cross Creek.
-Non, répondit-il franchement. Tu ne vas tout de même pas sortir en... en...
Il le montra, faute de trouver le mot.
-En pantalon, répondis-je. Mais si, bien sûr. J'en portais tout le temps à Boston. Ils sont très pratiques.
Il me regarda un moment en silence. Puis, très lentement, il reprit sa marche autour de moi.
-Tu portais ça dans la rue ? s'écria-t-il incrédule. Devant tout le monde ?
- Oui. Comme la plupart des femmes. Pourquoi pas ?
- « Pourquoi pas » ? répéta-t-il, scandalisé. Mais on voit tes fesses, bon sang, même la raie !
-Et alors, on voit le tiennes aussi ! Ça fait des mois que j'admire ton derrière à travers tes culottes serrées, mais ce n'est qu'occasionnellement que sa vue m'inspire l'envie de te faire des proposition indécentes.
Ses lèvres frémirent ; il ignorait s'il devait rire ou non. Profitant de cette indécision, j'avançai vers lui et l'enlaçai en lui tenant fermement les fesses.
-À vrai dire, c'est surtout ton kilt qui me donne envie de me jeter sur toi, de te culbuter dans l'herbe et de te violer, lui susurrai-je. Mais les culottes ne te vont pas mal non plus.
Cette fois, il se mit à rire. Il se pencha vers moi et m'embrassa longuement ; ses mains explorèrent sans vergogne mon arrière-train à travers le daim. Il exerça une petite pression, me faisant dandiner contre lui.
-Enlève-le, dit-il en reprenant son souffle.
-Mais je...
-Enlève-le.
Il recula d'un pas et commença à dénouer les lacets de sa braguette.
-Tu pourras remettre plus tard si tu veux, Sassenach. Mais soyons clairs : s'il y a de la culbute et des viols à commettre, c'est moi qui m'en chargerai, d'accord ?
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