Il ne faut pas seulement se maintenir en vie. Il faut vivre. Il faut sortir glorieux de nos expériences sous toutes leurs formes. Vivre pleinement sa vie. À chaque jour, avec tout ce qu’elle apporte. Savoir renoncer à toute pensée minant le moral. Laisser passer les nuages qui peuvent parfois empêcher la lumière qui veut percer en chacun de nous. Cette lumière qui épaule, celle qui donne espoir à qui s’y attache. Celle que l’on appelle :
« La lumière au bout du tunnel» …
Le printemps, c’est chaque petite parcelle de vie qui jaillit à travers le sol encore gelé. C’est la douceur et la candeur timides qui font leur sortie dans un éclat de vie, faisant leur apparition en toute discrétion, de bourgeon en bourgeon. C’est l’étincelle qui d’un geste, de merveille en merveille, nous rappelle que la nature est immortelle. C’est l’heure du réveil, sans pareil, qui tout comme un don du ciel apporte ses merveilles.
L’automne arrive, c’est la surprise de la brise qui nous fait la bise. C’est la routine qui veut s’installer à nouveau. Les vacances sont terminées. Le soleil et sa chaleur ont laissé dans notre cœur ce petit quelque chose de grand qui au fil du temps nous réconfortera malgré cette période maussade. L’heure est au calme. L’énerve
l est important de se conscientiser à l’idée que le suicide ne résume pas toute une vie. Il n’est que la finalité de cette vie qui s’est enfuie, à cause de ce mal de l’âme qui a tout détruit. Oublions donc la morbidité du geste, pour laisser place aux souvenirs positifs et agréables que la personne a laissés.
Notre façon d’agir et de penser est unique. Toutes les actions que nous posons ont une signification particulière. Il n’y a pas de hasard. Ces gestes qui nous semblent parfois machinaux et anodins, ceux que nous faisons simplement et tout bonnement sans nous questionner peuvent parfois avoir de graves répercussions. Ils nous réservent de grandes surprises. Une simple petite démarche peut avoir des conséquences très inattendues ayant le pouvoir de changer notre existence et de contribuer à notre mieux-être…
Il est facile de nourrir la culpabilité, de se l’approprier. Il est encore plus facile de la diriger vers soi ou vers quiconque, spécialement lorsque nous sommes confrontés à l’épreuve.
Le suicide est synonyme de sinistre, d’inconfort, d’interdit et surtout, de non-dits. C’est ce décès qui fait fuir l’entourage. Celui qui fait peur. Celui dont on ne veut surtout pas parler. Comment répondre à toutes nos interrogations si la situation est évitée ? Comment comprendre afin d’empêcher sa propagation ? Aux yeux de plusieurs, il ne faut surtout pas échanger sur ce thème. Il faut le cacher. Il apporte la honte. Le sujet est tabou.
Le suicide, ce n’est pas un choix. Tu y es conduit suite à une perte totale de contrôle. Quand la douleur dépasse tes ressources. Tu ne peux plus y faire face ou plutôt tu ne crois plus pouvoir y faire face. Se crée alors ce mal de vivre qui devient insupportable, pour lequel tu ne voies qu’une issue possible, soit celle d’abandonner et quitter pour ne plus souffrir. Sans toutefois penser à la réalité existante du non-retour.
Quand le suicide arrive, il attaque de toutes parts et de tous côtés. Il vient chambarder nos pensées, nos sentiments, notre état d’âme. Surgissent alors toutes ces interrogations qui nous martèlent sans répit, face à la possibilité que ça puisse en tout temps, se présenter à nouveau parmi les nôtres, notre entourage, nos connaissances. La peur se manifeste alors de façon sauvage et agressante.
La culpabilité est un cancer qui se développe à l’intérieur de soi. Elle arrive sans être attendue ni voulue. Elle apparaît sans crier gare.