Une famille de la région toulousaine a contacté [le commissaire-priseur Marc Labarbe]. Elle a retrouvé, suite à une fuite d'eau dans son grenier, un tableau imposant qu'une soupente scellée dissimulait jusqu'alors. à son arrivée, Marc Labarbe déouvre une oeuvre adossée à un matelas et recouverte d'un nuage de poussières qu'il tente, sans languir, de débarasser à l'aide d'un coton humide. à mesure qu'il caresse la surface peinte, un premier visage émerge dans la nuée. Une vieille dame aux traits émaciés se dessine. Son regard pééntrant saisit le commissaire-priseur. Surgit bientôt à ses côtés une jeune femme qui désormais le dévisage sans détour et le prend à témoin d'une scène sanglante. (168)
Du Caravage, seules soixante-huit oeuvres, dont une signée, sont parvenues jusqu'à nous. La découverte de notre tableau devait ainsi naturellement provoquer un cataclysme dans le monde de l'art [...]. Caravage fascine et exacerbe les passions les plus brûlantes. (170-171)