Je t'enverrai tout ce que j'écrirai, si j'écris quelque chose. Mon Dieu, combien d'images vécues, créées nouvellement pour moi, vont périr, s'éteindre dans ma tête, ou bien se déverser comme un poison dans ma sang ! Oui, si je ne peux plus écrire, je périrai.Plutôt quinze ans de détention, mais la plume à la main [...].
Lettre de Dostoïevski à sa son frère, avant sa déportation en Sibérie.