Mais il n’en affirme pas moins résolument l’immanence de l’amour contre les lois de la transcendance – et donc contre l’idée d’une immutabilité indépassable de ce qui s’ancrerait dans l’immémorial et l’archaïque – qui gouvernent l’interprétation psychanalytique, et dont l’invocation est inhérente à la psychanalyse et, n’hésitons pas à le dire, à toute psychanalyse possible (car comment penser une psychanalyse qui ne se donnerait pas des règles intangibles, et à prétention universelle, d’interprétation, qui ne s’adosserait pas à une grille conceptuelle de lecture de ce qui est dit lors de la cure, et donc de codage des phénomènes psychiques ?).