Réalisateur Laurent Bergers- Co-écrit par Paul-Henri Moinet- Production The Prod ? Didier Leclerc avec la participation de France Télévisions
"Un esprit d'aventure flottait dans l'atmosphère ; l'imagination travaillait à construire des rêves pour faire demain !"
"On ne sort pas indemne de certains regards.
Il y a des regards blancs comme il y a des voix blanches.
Des votes blancs.
Dire sans dire pour dire plus.
De l'implacable qui surgit, qui glace, qui appelle, interpelle
et pourtant ne donne aucun signe de reconnaissance.
Une attente sans objet."
"Ce que nous croyons être n'est pas plus vrai
Que ce que nous pouvons devenir
Entre la vie et le rêve
Entre l'amour
Entre la joie et la douleur"
"_Les arbres et les animaux sont inséparables, pensait-elle.
Il suffisait d'écouter, l'oreille collé sur les écorces des troncs pour accéder à ces symphonies composées par les végétaux, les animaux et les oiseaux. Floberte se délectait des concerts donnés par la nature. C'était son monde à elle !"
"Les snipers étaient friands de jeunes enfants, leur fracassant les genoux avec leurs tirs de précision. Ils savaient que chaque jeune atteint, c'était la famille entière qui serait touchée dans leur incommensurable douleur. Perversité de la guerre !Comment avait-il été possible d'en arriver là ?"
"Il se mettait lui-même en danger malgré les avertissements des anciens. Chercher à connaître, percer les mystères, ce sont des choix qui peuvent déstabiliser à un moment ou un autre et qui vous coupent des autres : ces chemins sont hasardeux."
"Principale arme de ce petit seigneur : s'appuyer sur les croyances et les peurs qui contaminaient les soldats. Toutes les créatures les plus effroyables furent déployées autour du site lors des attaques. Bien que vaillants au combat, ces hommes de guerre n'avaient jamais eu à faire face jusqu'ici à des fantômes, ces formes sans consistance humaine qui épousaient es filets d'air et qui tournoyaient sur le champ de bataille. Craignant malédiction et flammes de l'enfer, les soldats prenaient la fuite sur le champ !"
"Quand tout se confond malgré les chemins noirs
il suffit d'oublier qu'il y a eut des frontières,
que le bleu fut blanc
et le blanc, bleu.
Plus tard les déplacés trouveront
de ces restes de vie
fossilisé peut-être
oubliés par un peintre
sans repentir
qui aurait perdu sa palette.
Comme une enfant qui reste coi devant la puissance
de toute vie,
de toute matière."
"Une chose, puis une autre, une autre encore et vlan !
V'là-t-y pas que ça bascule
et que ça tient même pas debout !
Mon père disait : "Il vaut mieux être saoul que con
ça dure moins longtemps.
Un ivrogne ne boit pas tout le temps alors qu'un con
ne se repose jamais."
Le déséquilibre est une pratique qui aide certainement
à se questionner d'une belle manière
sur la nature de ce qui marche
droit."
"Elles avaient atterri dans ces immenses camps faits de toiles blanches imprimées de grandes lettres de l'UNHCR l'organisation salvatrice : des alignements de tentes par milliers ! Se perdre ? Ou tenter de survivre jusqu'au moment de retrouver sa dignité d'humain ?"