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Critiques de Didier Nourrisson (10)
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Du lait et des hommes

Un livre reçu dans le cadre de la masse critique de décembre Merci à Babelio et aux éditions Vendémiaire.



Ce livre est écrit par Didier Nourrisson, ou plutôt par les étudiants sous sa férule (vu les ruptures de style, il y a plusieurs rédacteurs). Et vous me permettrez ce jeu de mot à la mode "Pascontent", l'auteur s'appellant Nourisson, ce livre traite du lait... mais pas seulement du lait maternel ou en biberon.



Non c'est un ouvrage fort bien référencé. On démarre par la mythologie et on finit par l'allaitement maternel et une critique des féministes. C'est un comble que le titre soit du lait et des hommes. Au moins eut il été recommandé de mettre un H majuscule à Homme.



On découvre l'évolution de ce liquide nourricier. Pendant des siècles, il sera décrié. Les difficultés à le conserver le rendent soit très cher soit très mauvais pour la santé. Le vin est jugé bien meilleur. Et puis c'est un produit rural. La ville en consomme mais du fait des difficultés de consommation, le prix et la qualité varient fortement.



On découvre tous les petits métiers autour de ce breuvage. Dont celui de nourrice qui fait des femmes des machines à lait. Des femmes, qui en plus de leur travail doivent nourrir 1 ou 2 bébés. On découvre l'invention des biberons et de leurs prédécesseurs. D'ailleurs il faut signaler à ce sujet que l'ouvrage contient de jolies photos, reproductions en couleurs mais il manque de schémas, .de graphiques à plusieurs endroits qui auraient aidés à la compréhension. J'ai également relevé une erreur: Fougères est une ville d'Ille-et-Vilaine et non du Morbihan comme mentionné page 219.



On découvre la course de vitesse entre les normes et les industriels pour y échapper. Dans certains cas il y a des fraudes qui tuent et dans d'autres cela mène à des innovations toujours utiles. Cela serait intéressant de faire un parallèle avec les industries type GAFA actuelles (enfin ceci est une réflexion personnelle.



On découvre que le lait va faire partie des arguments pour encourager les familles car la mortalité des nourrissons du fait de lait de mauvaise qualité est très forte.



Enfin dans une dernière partie, on découvre l'industrie laitiere actuelle. On voit comment certains politiques s'emparent du sujet et vont se battre entre lobby du vin et le lobby du lait. Le rouge contre le blanc. Et contrairement à la révolution soviétique le blanc gagne. On découvre le poids de la publicité et des lobbys.



Tout un chapitre est consacré à l'évolution de l'emploi du lait dans la cuisine française, avec moules recettes à la clé. Je vais refaire du riz au lait et du pain perdu moi.



On apprend que le l'or blanc est dominé par Nestlé, Lactalis, Danone. 2 sociétés Française. Un chiffre d'affaires de 23 milliards d'euros en 2020.



Quelques pages sur l'allaitement et le lait bio mais c'est rapide et peu creusé. Ce n'est pas la partie la plus intéressante



Ainsi cette phrase m'interpelle "Quoi de plus affectueux que le geste de la traite et son apprentissage par la mère? " p267.... parle t on de traite pour l'allaitement? C'est une coquille sans aucun doute ou alors de mauvais goût.



En dehors de cette dernière partie, j'ai été intéressée et j'ai appris de nombreuses choses donc merci à Mr Nourisson et son équipe, à Babelio et aux éditions Vendémiaire.

















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Propre et sain ! Un siècle d'hygiène à l'école en i..

Ce livre nous propose de revenir sur les campagnes pédagogiques et publicitaires autour de l'hygiène et de la santé mises en place en France entre 1870 et 1960. Sur une ou deux doubles-pages, des thèmes récurrents nous sont proposés: lutte contre l'alcoolisme, les microbes, la tuberculose, la saleté. Le ton de l'époque choque un peu: souvent moralisateur, il offre une vision idéalisée des conditions de vie de la plupart des Français en présentant la misère et les soucis de santé comme la conséquence d'une conduite à risque plutôt que comme une cause. A droite, un ou des objets pédagogiques (page de manuel scolaire, panneau mural, carte postale, brochure, film fixe ou animé...) ou combinés à de la publicité (buvards, protège-cahiers et cahiers, bon-points, images, affiches...); à gauche, la mise en contexte et l'explication.

On apprend beaucoup de choses, on en (re)-découvre d'autres, on s'interroge parfois (les cantines scolaires proposaient de l'eau rougie aux adolescents jusque dans les années 1980 ?). On se rend compte aussi que la publicité des industriels était bien plus présente dans les écoles qu'aujourd'hui: le lobbying ne date pas d'hier...

Une lecture intéressante, peut-être un peu trop didactique à mon goût (on dirait un exposé, certes riche, mais un peu rigide). Quelques redites et retours en arrière un peu inutiles, et une façon de rédiger certains passages qui transpirent de masculinité (là, c'est évidemment ma nature féminine qui a tiqué).

Enfin, cette édition aurait mérité une couverture rigide pour mieux profiter des illustrations en pouvant poser le livre à plat, bien ouvert.

Merci à Babelio et aux éditions Armand Colin de m'avoir fait bénéficier de cet ouvrage!
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Du lait et des hommes

Il est tellement présent dans toutes les strates qui composent l’humanité que l’on n’y fait plus vraiment attention ; de quoi je veux parler ? Du lait bien évidemment, ce lait d’où est né la voie lactée, ce lait qui nourrit, ce lait qui pousse à la technologie et inspire les artistes.

Qu’il soit de vache, de chèvre, d’ânesse, le lait a toujours été là, pourtant force est de reconnaître que l’on méconnaît son histoire, par chance Didier Nourrisson va nous éclairer sur son histoire en France.



A commencer par ses représentations qui nous en disent tant sur l’idée que l’on a du lait. Vierge ou République allaitantes, symbole de protection, de vie, de maternité, il est acquis que sans lait la vie est impossible. En atteste depuis les temps immémoriaux de ce lait qui nourrit les hommes comme la louve à Rome avec Remus et Romulus, ou encore les dieux comme Zeus avec Amalthée qui nourrit l’enfant caché de son père Cronos. Mais l’image de l’allaitement peut être le symbole de la charité, pas seulement chrétienne mais également romaine, avec la légende de Cimon et Péra notamment. On peut également y voir le devoir familial qu’impose la filiation.



« Cimon est emprisonné et condamné à mourir de faim ; sa fille Péra obtient un droit de visite et en profite pour nourrir de son lait le pauvre homme. » p. 23



Aborder le lait nous plonge comme on le constate, dans l’imaginaire et les idéaux humains, mais cette boisson est également bassement matérielle de par sa nécessité à la vie. De fait comme elle est nécessaire, l’homme en vient à rationaliser son utilisation. De la nourrice à la bouteille de lait, en passant par la sélection de vache plus rentables, rien ne semble échapper à cet or blanc. Au pif, c’est ainsi que l’on verra apparaître des conseils - dans des temps plus ou moins anciens et avec quelques changements selon les époques -, pour bien choisir une nourrice pour les enfants. Cette dernière devra être de bonnes mœurs, en bonne santé, jeune, vigoureuse… car ces qualités se retrouvent dans le lait donné à l’enfant qui est l’avenir du pays. La moralité n’est pas qu’une notion philosophique abstraite, elle est transmissible par le lait. A chacun son époque…





Mais en fin de compte, le lait ce n’est pas que l’enfant et la mère, il concerne la société entière ; même s’il est vrai que la plus grande préoccupation des pouvoirs publics, des philosophes, des associations est de se pencher plus particulièrement sur les deux catégories susnommées. Bref, comme je le disais, aborder le lait c'est aborder la société entière, car le lait c’est également de la nourriture par le fromage, les sauces, les crèmes desserts… de fait, il concerne tout le monde. L'interroger, c'est alors interroger les coutumes, les idées, les habitudes, les campagnes, les villes, les lois... ce que l'auteur ne se gêne pas de faire. Ainsi, on se rend très vite compte, que consommer des produits à base de lait s’est donner la possibilité aux chercheurs de faire une sociologie de la table, du pauvre et du riche, de l’homme des villes et de celui des champs, des peurs et des croyances, du temps de paix et du temps de guerre. A titre d'exemple, sachez que plus on était riche plus le vin dominait le lait. Que plus on était proche de la campagne, plus la consommation de lait était une évidence, ce qui en est venu à agacer ces petites gens devant certaines décisions des pouvoirs publics pour inciter à la consommation au nom de la santé et de l’économie française. Quand on parle de lait le patriotisme et les lobbys ne sont jamais loin. Même si tout ne résume pas à ces problématiques, le social et l’hygiénisme sont du lot également et tout se croise.



Bref, si le lait coule de source pour tous, il faut bien admettre que la source est différente : ânesse ; vache ; chèvre, etc. de ceci naturellement l’auteur en vient à parler de l’évolution des élevages. De la vache qui s’est imposée sur la chèvre ou les brebis car plus productive, notamment grâce au changement d’agriculture avec la révolution « herbagère » en marche dès le XVIe siècle par exemple. De cette production, est né également tout un mode de stockage et de transformation longuement développés dans ces pages, ceci sera l’occasion pour l’historien de soulever les problèmes que posent le stockage, la transformation du lait et les peurs justifiées que ce liquide a soulevé par le passé.



Mais l’histoire du lait ne s’arrête pas à hier, en effet la question du lait et de l’image qu’elle renvoie reste ouverte, puisque aujourd’hui encore, et comme au temps de Rousseau, une mère qui n’allaite pas ne serait pas une bonne mère. Bien sûr dans les pays pauvres, le lait en poudre peut apporter plus de complication que de bienfaits du fait de la difficulté de trouver de l’eau potable, pour autant l’image d’une bonne mère passe encore aujourd’hui en pays riche par l’allaitement au sein maternelle. Et ce même si la science du biberon s’est grandement améliorée comme en atteste ces pages. Pourquoi ? les raisons en sont multiples, mais nous voyons que le lait est une boisson qui n’a pas fini de soulever les passions...



En résumé, cette lecture fut enrichissante, intéressante même s’il est surtout question de la France. Juste je regrette (comme d’autres) l’absence de schémas explicatifs pour mieux visualiser les biberons par exemple, et ces satanées notes qui se trouvent toujours en fin de livre en histoire. C’est agaçant, arrêtez ça.




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Du lait et des hommes

Je ne suis pas parvenue à savoir dans quelles conditions a été écrit cet ouvrage mais j'ai bien l'impression qu'il s'agit d'un travail universitaire, et qu'il en a les qualités et les défauts : qualités d'abord, qui sont l'exactitude des faits, l'insertion de témoignages et d'extraits de romans, et la sobriété stylistique (et encore pas partout, il y a parfois des jeux de mots moisis ou des envolées lyriques); défauts ensuite, le manque d'illustration qui sont toutes réunies au milieu, et surtout une trop grande abondance de noooootes… Elles prennent presque un sixième du livre !

Je pense que ça aurait été encore mieux avec davantage de synthèse et des illustrations dans le corps du texte.

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Propre et sain ! Un siècle d'hygiène à l'école en i..

J'ai emprunté ce livre purement par curiosité, à la suite d'une publication récente d'un sondage Ifop (février 2020 ?) traitant de l'hygiène des français.

Un petit aperçu de l'encart lu dans mon quotidien :

- 3 français sur 4 procèdent à une toilette complète chaque jour,

- 68 % des hommes se lavent les mains après être allés aux wc, 75 % pour les femmes,

- 94 % de femmes changent de culotte chaque jour,

- 3 hommes sur 4 changent de slip tous les jours.



Sympathique non ? Comme le sondage faisait référence à ces données et explications comparatives avec les années 50, je me suis lancé dans la lecture de cet ouvrage très intéressant sur la mise en place des différentes conditions d'hygiène que l'on connaît aujourd'hui.



Ce livre est un livre d'histoire, celui de l'hygiène et des militants de l'hygiène, des politiques, des façons de vivre et les habitudes de vie des français selon les époques, les moyens et le lieu de vie, de l'arrivée de l'eau courante et autres commodités dont la présence nous semble évidente en 2020, de l'évolution de la médecine, des découvertes scientifiques mais aussi de l'émergence des industriels de l'alimentaire, du paramédical et des boissons alcoolisées.



À la lecture des 3 parties de ce livre, riches en photos, et en illustrations de l'époque (affiches, bon point...), commençant son parcours en 1870 et le terminant en 1960,

vous pourrez découvrir (avec stupeur parfois) les pratiques de l'époque, les idées reçues, les campagnes de lutte contre l'alcoolisme, contre la tuberculose, les cours d'hygiène, les procédés de communication des industriels de l'alimentaire, du paramédical et des boissons alcoolisées qui allaient se glisser sur les protèges cahiers ou les buvards des enfants pour vanter le mérite de leurs produits, même alcoolisés.



Intéressant n'est-ce pas, des campagnes contre l'alcoolisme et des enfants étudiant sur sur du matériel recouvert de publicités pour des produits alcoolisés ! Tout schuss, même pas peur ! Hallucinant :-)

Allez va, L Histoire avec un grand H n'est pas à une bizarrerie près. Et puis, c'est en se trompant que l'on apprend non ?

Enfin, j'espère !



Belle découverte à vous et portez-vous bien !







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Propre et sain ! Un siècle d'hygiène à l'école en i..

Les hussards de la république n'avaient pas à enseigner que les rudiments de l'écriture, de la lecture et du calcul. Ils ont aussi été des éducateurs en matière d'hygiène et de santé. Dès le début, l'école de la république s'est attachée à lutter contre l'alcoolisme, le tabagisme, le manque d'hygiène. Rédigé un peu comme une petite encyclopédie, ce bel ouvrage illustré de multiples documents d'époque retrace en trois périodes sur un siècle l'évolution de cet enseignement de l'hygiène à l'école. Parfois drôle, parfois étonnants, les préceptes enseignés n'ont finalement pas tellement changés. Les modalités pédagogiques ne sont plus les mêmes mais les préoccupations en la matière demeurent. Merci à Masse critique pour ce beau livre sur un aspect fondamental de l'éducation.
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Propre et sain ! Un siècle d'hygiène à l'école en i..

Cet essai coloré et stimulant se propose, en quelque 170 pages, de retracer l'histoire de l'enseignement de l'hygiène à l'école et dans les médias, de 1870 aux années 1980, des travaux de Pasteur à un passé récent, en passant bien sûr par les célèbres lois de Jules Ferry. D'une présentation claire et rigoureuse (texte à gauche avec extrait du texte en médaillon, illustration de belle qualité à droite), ce livre permet de prendre la mesure du chemin parcouru. Les auteurs ne manquent pas de souligner toutefois que cette vaste campagne d'hygiénisme n'était pas dépourvue de moralisation voire de culpabilisation (la visite de propreté du matin), ce qui semble maintenant assez dérangeant. Ainsi que les contradictions (même à l'école, les enfants ont bu pendant longtemps du vin coupé avec de l'eau).



L'iconographie est riche et variée : affiches du ministère de « l'Instruction Publique » qui font frémir (L'alcool, voilà l'ennemi), publicités (chocolat, zan...), partitions (Va t'en microbe sur l'air de Il pleut bergère !).



Au fil des chapitres, c'est aussi l'évolution du quotidien qui se lit en filigrane (une chambre pour toute la famille, pas d'eau chaude ni d'électricité dans les campagnes au début du XXème siècle et par exemple le développement des salles de bains après la Seconde Guerre mondiale).



J'ai apprécié le côté vintage bien sûr, et je décerne une mention spéciale au Bon point « Ne jouez pas avec les mouches » et à l'affiche Lait pur stérilisé de la Vingeanne (parce qu'il y des chats!).



Merci à Babelio et aux éditions Armand Colin !
Lien : http://northanger.canalblog...
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Cigarette : Histoire d'une allumeuse

Très plaisante lecture d'un ouvrage qui évite de traiter avec culpabilité l'usage du tabac dans nos sociétés occidentales. Du coup, le spectre est large : origines, arrivée, usages, pub, influence dans les milieux littéraires, démocratisation.

Illustration intéressante et de qualité (pas vraiment rendue par ce type d'ouvrage fabriqué "industriellement")

Et découverte de cet extrait d’Apollinaire de "Hôtel" in Oeuvres complètes, qui a donné lieu à une célèbre chanson interprétée par Pink Martini...

http://www.dailymotion.com/video/x6t5vg_pink-martini-je-ne-veux-pas-travail_music



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Crus et cuites : Histoire du buveur

Chez les Gaulois, Rabelais ou au XXIe siècle : tous des buveurs, mais pas du même tonneau. [...] Après le tabac, l’alcool. Didier Nourrisson poursuit son voyage dans les petits vices de l’humanité en retraçant l’histoire de l’ivrognerie depuis deux mille ans.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Crus et cuites : Histoire du buveur

Avec Crus et cuites. Histoire du buveur, l'historien des addictions Didier Nourrisson part sur les traces du buveur, bachique ou gourmet, populaire ou mondain, ivrogne ou oenologue. Des Gaulois aux modernes rois de l'alambic, tour de France, entre crus et cuites.
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"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

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