[…] la presse, les radios et les télévisions ont aussi une teinte qui dépend de leurs propriétaires.
Celles qui appartiennent à l’Etat sont franchement progouvernementales et sans nuances.
Tout ce qui est suggéré sur le plan gouvernemental est approuvé bruyamment.
Celles du groupe de monsieur Drahi (BFM, RMC, « L’Express », « Libération »…) sont d’une hostilité invraisemblable.
Celles du groupe de monsieur Arnaud (CNN, « Les échos », Sud Radio) ont des opinions plus larges.
Toutes les opinions sont représentées, y compris celles des gens qui me soutiennent.
Toutefois, là aussi, l’empreinte de l’Etat peut être particulièrement importante si le groupe financier est entièrement dépendant de celui-ci.
(Ch. 6, LE LANCETGATE. La manipulation de l’information, p. 109-110)